Mardi 24 septembre : (suite)

En arrivant sur le site, Gustavo fait très attention à l'endroit où il mouille l'ancre pour éviter de la poser sur le corail (et que la chaîne ne racle pas, non plus, le corail). Il suffit pour nous de descendre sur la langue de sable où est posé l'ancre et prendre la direction de l'est pour rejoindre le tombant. De là, en fonction du courant, il suffira de suivre le tombant main gauche ou main droite. En fait, il n'y a même pas de courant, nous partons alors tombant main droite. Juste en arrivant sur l'arête du tombant, Christophe aperçoit une squille mais cette étrange crevette se planque aussitôt dans son trou, avant même qu'Anne-Marie n’arrive (d'autant plus, qu'elle a du mal à mettre en route l'appareil photo, la batterie, pourtant toute neuve, fait des siennes). Plus loin, Anne-Marie essaie de montrer un poisson lion à Christophe mais il est en proie à une peur subite : il vient de tourner l’interrupteur de son phare mais il ne s’allume pas ! Christophe se rend compte qu’Il a oublié revisser le phare après le vol (pour déconnecter les batteries, opération nécessaire pour prendre l’avion, il suffit de dévisser le phare mais il n’est alors plus étanche). Il essaie de le revisser sous l'eau et heureusement, il s'allume à nouveau (heureusement, il y deux joints et le deuxième joint a parfaitement joué son rôle, ouf !).

Le site est réellement magnifique, la visibilité est excellente, ce qui permet d'admirer une incroyable superposition de superbes et grandes tables d'acropora. Nous croisons un énorme poisson ballon griffonné, un poisson ange royal, des poissons clowns dans leurs anémones, etc... Après 50 minutes de plongées, nous sommes de retour sous le bateau mais nous continuons d'explorer le pourtour du banc de sable. Gustavo nous a dit de remonter avec 30 bars et nous en avons encore bien plus, nous comptons bien en profiter le plus longtemps possible.

Le soir, nous retournons manger une pizza au Baragoom (avec en dessert, un ananas givré et une noix de coco givrée, des desserts bien évidemment pas faits maison mais pas mauvais tout de même). En faisant le résumé de la journée, nous découvrons alors que nous avons un énorme mystère à résoudre : que font tous ces gens avec des grands tas de feuilles qu'ils transportent parfois en scooter, parfois sur la tête ? Ce matin, nous avons même croisé des gendarmes, opinel en main, près de l'un de ces tas de feuilles.

Météo de la journée :
Météo : Très nuageux le matin, quelques gouttes de pluie sur le pare-brise. Super beau soleil, l'après-midi.

Mercredi 25 septembre : Baleines et dauphins...

Ce matin, nous partons plonger sur une des passes de la barrière de corail. Après 20 minutes de navigation, nous apercevons une baleine dans le lagon. Gustavo essaie de s'en rapprocher, tout doucement. Nous étions prêts à nous mettre à l'eau, tuba en bouche, mais est alors arrivé un semi-rigide qui a fait fuir la mère avec son baleineau en s'approchant trop rapidement... En continuant vers la passe Bouéni, nous croisons alors des dauphins "stenelles" mais aucune mise à l'eau n'est possible avec ces petits dauphins. En traversant la passe (où l'eau est bien agitée), nous croisons un nouveau groupe de dauphins. Peut-être aurons nous la chance de les croiser sous l'eau car nous allons plonger à proximité, sur la patate barracuda (Prof. max. : 36 m / Tps : 43 min. / T° eau : 25 °C).

Jean-Patrick se met à l'eau pour vérifier les conditions de courant et il remonte complètement désolé : il n'y a pas de courant, ce qui veut dire que l'on a peu de chance de croiser du gros ! Malgré le manque de courant, Anne-Marie décide qu'il y en aura quand-même : elle se met à palmer (elle ne peut pas dire le contraire car elle n'a pris que 35 photos lors de cette plongée, alors que son habitude est d'en prendre au minimum le double, voir le triple) ! Nous croisons quelques barracudas (au loin) mais aussi toute la faune habituelle de poissons chirurgiens, poissons anges empereurs, balistes clowns, qu'Anne-Marie choisit de snober photographiquement. En plus, nous nous payons 7 minutes de palier, accrochés au parachute au dessus du platier.