Mercredi 25 septembre : (suite)

A midi, nous mangeons au snack à côté du club (coca-cheeseburger-frites) mais nous retournons quand-même à 13 heures à la chambre à Bouéni pour recharger le flash (qui n'en avait pas vraiment besoin, vue le nombre de photos faites le matin ; d'ailleurs, nous n'ouvrons même pas le caisson pour changer la batterie de l'appareil photo).

A 2 heures moins le quart, nous sommes de retour au club. Les autres clients sont déjà presque tous équipés. Cette après-midi, nous serons 3 dans la palanquée pour aller plonger, en dérivante, au site nommé "la piste de ski" sur "Chira Rani" (Prof. max. : 20 m / Tps : 66 min. / T° eau : 26 °C). Dès la mise à l'eau, nous apercevons une petite tortue par même pas trois mètres de fond, sous le bateau. Nous rejoignons alors la langue de sable corallien qui descend vers les abysses (quelque soit l'endroit au monde, une langue de sable corallien qui descend de cette manière est toujours appelée "piste de ski"). Nous prenons le tombant main droite et Anne-Marie passe alors à même pas 1 mètre d'une grosse tortue, sans même s'en apercevoir. Il faut dire que la tortue était posée sur le corail et que la couleur de sa carapace se confondait avec celle du corail. Malheureusement, la tortue ne reste pas sagement à côté de nous et se met à descendre, impossible de la suivre.

Nous continuons donc le long du tombant. Les coraux sont jolis mais c'est moins extraordinaire qu'à "Chira Bouéni". Un peu avant de remonter, Christophe qui traînait encore par 10 mètres de fond, aperçoit alors des grandes tiges : ce sont les antennes d'une langouste ! En redescendant un peu, il découvre alors une grosse langouste peinte. Il fait signe à Anne-Marie mais la langouste profite de ce moment d'inattention pour se planquer au fond d'un trou. Christophe essaie de la localiser à nouveau mais un appareil photo lui passe alors devant les yeux. C'est Anne-Marie qui a bien vu les antennes mais elle n'arrive pas à repasser ses oreilles pour redescendre. Elle a alors décidé de pendouiller l'appareil photo devant Christophe. Par contre, la langouste s'est bien planquée au fond de son trou, impossible pour Christophe d'aller faire une photo sans risque de briser du corail. Il ne reste plus qu'à gonfler le parachute et remonter sur le bateau.

Le soir, nous profitons de la plage pour admirer le coucher du soleil sur le lagon, avant de retourner dans la chambre pour essayer d'établir un planning pour les prochains jours. Nous nous apercevons qu'il y a plein de choses à faire à Mayotte (3 semaines auraient été bien). On nous a recommandé d'aller faire du palmes-masque-tuba à N'Gouja pour aller voir les tortues, mais aussi les lémuriens (sans palmes) et de grimper au sommet du mont Choungui pour jouir d'une superbe vue sur le lagon. On voudrait aussi aller voir les baleines, ce qui était initialement prévu pour demain mais l'organisme qu'Anne-Marie avait contacté, n'a pas trouvé assez de client pour organiser la sortie (donc, demain, nous retournons plonger avec "Abalone plongée"). Il faudra donc prévoir une journée baleine à partir de Mamoudzou.

Pour le dîner de ce soir, nous l'avons commandé à la propriétaire du gîte. Les plats nous sont amenés dans la cuisine commune du gîte, nous mangeons donc en amoureux sur la terrasse. Le cadre est sympa mais il nous faudra faire la vaisselle . Ce n'était pas mauvais (poisson en sauce pour le plat principal, avec une salade en entrée et un flanc au dessert) mais nous aurions aimé manger avec la propriétaire, pour parler de son île, tant pis !

Météo de la journée :
Relativement beau, quelques passages nuageux à midi (et 3 gouttes sur le pare-brise).

Poisson perroquet