Jeudi 26 septembre : (suite)

C'était la plongée la plus décevante dans le sud de l'île, mais tout de même pas dénuée d'intérêt : gros poissons ballon griffonné, divers nudibranches, des zancles cornus, des poissons chirurgiens, un gaterin ménestrel, un diagramme oriental, des poissons papillons... C'est juste que le corail n'est pas aussi extraordinaire qu'à "Chira Bouéni" ! D’ailleurs, en parlant de patates de corail, nous ne savons pas où nous nous sommes trompés au retour, mais nous nous sommes perdus, à force de tourner autour des patates.

Rentré au club, nous payons nos plongées (par chèque), faisons signer nos carnets de plongée et nous convenons de laisser nos affaires à sécher au club. Nous viendrons les récupérer demain à 8 heures, Gustavo viendra spécialement nous ouvrir le container car ils n'ont pas de client demain. Nous aimerions bien revenir plonger, ce n'est pas l'envie qui nous manque, mais nous allons manquer de temps et nous voulons aussi plonger dans le nord et peut-être faire la passe en S.

Nous rentrons alors poser le matos photo sous-marin dans notre chambre et nous repartons de suite pour la plage de N'Gouja. Le soleil est en train de se coucher mais la plage de N'Gouja est dirigée plein sud, une falaise masque la vue vers l'ouest. Nous nous baladons quelques instants sur la plage. Nous observons quelques roussettes voler au dessus de nos têtes mais il n'y a plus assez de lumière pour les prendre en photo. Quand la nuit arrive, nous quittons la plage et nous nous rendons à "La Citronnelle" mais il n'est que 18 heures, le restaurant n'ouvre pas avant 19 heures. Nous retournons donc à N'Gouja, pour attendre au bord de la plage, si jamais un tortue venait à sortir pour pondre mais ça ne sera pas le cas. Nous observons donc les étoiles se lever au dessus l'horizon, en attendant de pouvoir aller manger.

Phyllidie alyta

A 19 heures, nous retournons donc à la "La Citronnelle", nous sommes bien évidement les premiers clients de la soirée. Le patron est content de nous revoir et il est ravi qu'on le complimente, à nouveau, sur sa cuisine (enfin, celle de sa femme). Ce soir, ce sera cocktails à la citronnelle, une assiette de samoussas à partager à deux et deux carris de poulpe. Nous n'allons pas revenir sur le côté délicieux du cocktail et des samoussas, c'est déjà fait et c'est toujours aussi bon. Ce soir, c'est au tour du carri de poulpe d'être mis à l'honneur : il est excellent, les morceaux de poulpe sont fondant à souhait, c'est absolument divin ! Ca nous rappelle le civet zourite de l'"Auberge du Relais" à St Leu (ces deux restaurants seraient dans la même ville, nous ne saurions pas lequel choisir, aussi bien pour l'accueil fort sympathique de leurs propriétaires respectifs, que pour la qualité des plats). En plus, le carri est servi avec du riz blanc et les frites de banane qui sont croustillantes comme pas possible. Anne-Marie ne peut s'empêcher de demander la recette de ces frites : les bananes légumes sont découpées en frite, puis mises à tremper dans l'eau, séchées et plongées dans l'huile, c'est tout simple ! Nous n'avons plus faim mais nous prenons, purement par gourmandise, un dessert que nous partageons à deux. Il s'agit bien évidemment d'une mousse de banane.

Météo de la journée :
Très belle journée ensoleillée, quelques nuages, sans plus.

Carangue à ailes bleues