Gorgones géantes !
Vendredi 27 septembre : Makis et nuages !
A 8 heures du matin, nous passons au club de plongée pour récupérer nos affaires de plongée. Nous avons pu nous garer à côté du club, ça nous évite de passer par la plage avec nos sacs. Nous remercions Gustavo d’être venu (presque) spécialement pour nous (il en a profité pour faire venir un mécanicien pour réparer la pompe de vidange du semi-rigide) et nous lui disons au revoir. Puis, nous retournons à Bouéni refaire nos sacs "surface" et prendre une douche avant de tout charger en vrac dans la voiture : c’est impressionnant, nous avons deux fois plus de sacs qu’à l’aller !
Nous prenons alors la direction du nord. Nous traversons Chirongui, Coconi, Combani, puis nous prenons la direction de Mamoudzou, en sachant qu’il faudra tourner à droite sur un chemin forestier qui n’est peut-être pas bien repéré. En fait, il n’y a pas de problème, quelques kilomètres après Combani, un panneau indique clairement la direction du gîte à l’entrée du chemin forestier. Les 2 premiers kilomètres ne sont pas encore trop mauvais, il subsiste ça et là quelques portions goudronnées mais les derniers 500 mètres, juste après le "téléphérique" permettant d’accéder aux antennes du mont Combani, sont assez délicats à négocier, en particulier, lors du passage de quelques gros rochers proéminents (à noter que les 50 derniers mètres sont tout de même en bon état).
Après 10 minutes de souffrance (surtout pour le bas de caisse de la voiture) pour parcourir ces 2,5 km de piste, nous arrivons à 11 heures du matin au "Relais Forestier". C’est sûr que là, nous n’aurons pas le bruit des voitures ! Le cadre est magnifique, en pleine forêt humide. Le bâtiment principal du relais et les terrasses des bungalows jouissent d’une magnifique vue qui porte jusqu’à Petite-Terre. Nous avons un grand bungalow, simplement mais joliment décoré, avec une grande terrasse assez sympa (avec un hamac que nous n’utiliserons pas car nous allons éviter de faire trop souvent la piste).
En attendant que l’homme à tout faire d’Olga, la gérante du relais, finisse le ménage et nous amène un petit frigo (en équilibre sur sa tête : le frigo ne doit pas être si lourd que ça mais il faut quand-même un bon sens de l’équilibre), Olga apporte à manger à ses petits protégés, une famille d’une dizaine de makis. Des tous petits, nés il y a une semaine, sont accrochés sous le ventre de leurs mères. Ils attendent à tour de rôle de récupérer des bananes ou des morceaux de mangue, ce qui laisse grandement le temps à Christophe de leur tirer le portrait.
Après avoir pris possession des lieux, nous mettons nos combinaisons de plongée à sécher sur la terrasse. Elles ont bien goutté dans la nuit mais elles sont loin d’être sèches. Espérons que personne ne viennent nous les voler en notre absence. Sur les recommandations d’Olga, nous avons mis nos affaires de valeur dans l’armoire, histoire de ne rien laisser traîner dans la chambre qui pourrait attirer les convoitises car depuis la terrasse, il a moyen de bien voir ce qu’il y a dans la chambre. Cela dit la porte principale en bois est fermée par deux verrous et la grille en fer de la terrasse semble bien résistante, il faudrait déjà le vouloir pour arriver (mais pas impossible).
Histoire d’éviter de se lever inutilement trop tôt demain matin, nous partons à la recherche du club de plongée "Happy Divers" à M’Liha, pour chronométrer le temps qu’il nous faudra pour rejoindre ce club. Comme assez souvent sur l’île, les panneaux indicateurs pour les petits villages ne sont positionnés que dans un sens. Si on a le malheur d’arriver dans le sens opposé, on ne le voit pas ! C’est justement ce qu’il se passe pour M’Liha : en arrivant à Acoua, il nous faut faire demi-tour car nous sommes allés trop loin, nous n’avons pas vu le panneau.