Mercredi 2 octobre : (suite)

Par contre, aujourd'hui, elle n'a pas du tout envie de se laisser faire. Sitôt que Yannick arrive à s'en rapprocher et coupe les moteurs, elle repart alors dans la direction inverse mettant parfois plus de 500 mètres de distance entre elle et nous en quelques dizaines de secondes. Sur une autre approche, le petit est en train de jouer en tapant sa nageoire sur la surface de l'eau, Yannick s'approche tout doucement, il ne manque que quelques dizaines de mètres pour que ça soit bon pour la photo avec le 300 mm, mais la mère sonde à nouveau... Au moins, nous arrivons à prendre en photos et filmer la caudale du baleineau et de la mère au moment où elles plongent. Yannick essaie une dernière approche mais rien n'y fait !

A 2 heures et demi de l’après-midi, Yannick abandonne. Il remet le cap vers le sud et passé la pointe de N'Gouja, il mouille l’ancre devant une plage juste après celle de N'Gouja. Les vagues sont un peu fortes et le débarquement est un peu difficile. Anne-Marie se met à l’eau et récupère les T-shirts que lui passe Christophe mais un des T-shirt finit à l'eau, c’est celui de Christophe... De toute façon, il pleut légèrement, eau de mer ou pluie, ça revient au même ! Pour l'apéro, Yannick nous sert du punch coco, pas très local mais très bon avec des petites tartines de rillette de thon. Ensuite, il y a du riz blanc (froid) et de la salade de thon mariné (cru), ce n'est pas mauvais tout ça. Pendant le repas, nous discutons avec "une" professeur en école d'ingénieurs de Toulouse, elle a pu fuir ces étudiants pour une semaine de vacances. Elle est venue en direct de métropole avec XL Airways en partant de Marseille, à un prix assez intéressant (mais, c’est une compagnie "low cost" qui limite à 5 kg le bagage cabine, c'est-à-dire un poids très incompatible avec celui du matériel photo sous-marin que nous ne pouvons pas mettre en soute).

Caudale du baleineau

Caudale de la mère

Après le repas et un embarquement assez épique (Anne-Marie n'arrive pas à remonter sur le semi-rigide, Yannick devra donc la pousser, aux fesses, pour éviter qu'elle se fasse rouler pas une vague sous le bateau), nous repartons vers le sud. Yannick espère trouver à nouveau des dauphins mais rien n'y fait, la chance n'est pas avec nous aujourd’hui. De retour à Petite-Terre, Yannick passe faire le plein de carburant qui prend un long moment : 214 litres pour 330 euros ! À 70 euros la sortie, il lui faut donc un peu plus de 4 passagers pour rentabiliser rien que l'essence... De retour à Mamoudzou, Yannick nous dit que nous pouvons assister à une conférence demain soir à Mamoudzou, avec les photos de la journée. Cela serait certainement intéressant mais nous n’avons guère envie de faire le chemin forestier de nuit. Ca sera donc pour un prochain voyage où nous aurons peut-être plus de chance avec les baleines et les dauphins (on peut suivre la page facebook de "Mayotte découverte", pour voir qu'il y a des journées très chanceuses où les mises à l'eau avec les dauphins et les baleines sont possibles ; à noter que la mise à l’eau avec les baleines pourraient être interdite dès l’année prochaine).

Nous sommes de retour à cinq heures et demie au "Relais Forestier". Les mangues de Noël vont certainement être très bonnes avec toute cette pluie mais notre linge et notre matériel de plongée a du mal à sécher. Loger au cœur de la forêt est une bonne idée mais l'atmosphère y est assez humide. Dommage que la pluie des mangues soit en avance cette année (normalement, c'est plutôt mi-octobre).

Météo de la journée :
Beau sur l’est et l’ouest du lagon, histoire de prendre un coup de soleil sur le bateau (à Petite-Terre, il du faire grand soleil toute la journée). Mais, gros grain au sud, ce qui nous a obligés de mettre les cirés sur le bateau.