Vendredi 4 octobre : (suite)
En plus, nous avons agi en véritables touristes à deux balles : nous n'avons aucun plan de St Denis et nous ne savons pas où est situé notre hôtel par rapport à notre position. Heureusement, sur le bon de réservation, nous avons des coordonnées GPS de l'hôtel (même si nous savons par expérience que ces coordonnées sont parfois très approximatives). Anne-Marie rentre alors ces cordonnées dans le GPS de randonnée qui nous indiquera au moins la direction et la distance pour notre destination. Bien évidemment, nous n'arrivons pas en face de l'hôtel avec le GPS mais nous sommes au moins arrivés dans le quartier, nous venons de passer devant la pharmacie des Lataniers et notre hôtel est situé justement rue des Lataniers (sauf que la pharmacie n’est pas dans cette rue). Nous nous garons à proximité d'un bowling et Anne-Marie appelle la réception de l'hôtel par téléphone pour un radioguidage : en venant du bowling, il faut prendre la rue du maréchal Leclerc, passer devant la "pizza fina", prendre la première à gauche et la deuxième à droite... Mais dans les faits, nous passons devant la "pizza fina" et nous essayons de trouver la deuxième à gauche... C'est reparti pour un tour ! Après plusieurs essais et quelques échanges houleux d'opinions géographiques, nous arrivons enfin devant l'hôtel.
La rampe d'accès au parking souterrain de l'hôtel est très, voir trop, pentue, nous raclons un peu sous le pare-chocs. Après avoir déposé nos bagages dans la chambre, nous demandons au réceptionniste de nous indiquer des restaurants encore ouverts dans le quartier. Et en sortant de l'hôtel, nous nous perdons à nouveau. Nous allons alors jusqu'à la "pizza fina" et nous prenons une grande pizza à la saucisse de poulet fumée, certainement halal car nous sommes dans le quartier de la mosquée. Cela dit, la pizza cuite au feu de bois est très bonne et de toute façon, nous n'avions pas envie de reprendre la voiture pour chercher un rougail saucisses, ni d'aller manger un hamburger-frite au bowling.
Météo de la journée :
Belle journée ensoleillée avec très peu de nuages à Mayotte. Le mont Choungui, que l’on distinguait clairement depuis l’aéroport, est resté complètement dégagé toute la journée... C’est clair, un djinn s’est foutu de notre tronche !!! Le soir à St Denis de la Réunion, il ne fait que 22 °C, ça caille !
Samedi 5 octobre : Entre les nuages !
Au programme du matin : courses pour acheter de quoi pique-niquer lors des randonnées à Salazie (et Mafate), histoire d'éviter de manger du pâté Hénaff, la seule chose qu'on doit pouvoir trouver à l'épicerie de Grand-îlet. Nous nous rendons donc, un samedi matin, au supermarché Carrefour du Chaudron. Heureusement, nous sommes matinaux et il n'y a pas encore beaucoup de monde (mais le parking était plein quand nous sommes repartis).
Généralement, quand on lâche dans un supermarché des expatriés de retour en métropole, ils sont attirés comme des mouches par le rayon fromage, ou plutôt comme des junkies sur une dose de poudre. Ce manque de fromage nous fait souvent rire (les fromages français sont très bons, certes, mais les fromages industriels de supermarché, on peut largement arriver à s'en passer, non ?) mais il faut dire que ce matin, c’est nous qui sommes les expatriés de la Réunion (bien que ne soyons pas originaires de cette fabuleuse île), qui nous jetons sur les produits "péi" : gâteau patate, sarcive... Nous sommes en manque, ça fait 4 ans que nous n'avons pas mangé de sarcive ! Celle du supermarché ne sera certainement pas aussi bonne que les préparations artisanales que l'on peut trouver sur les marchés mais ce n'est pas grave : nous prenons un petit poulet sarcive (en entier), de la sarcive de porc et de la sarcive de volaille.
Quand au chocolat Mascarin, 13 tablettes finiront dans le caddie, un vrai délire ! Ce n'est pas spécialement pour l'extraordinaire qualité du chocolat en lui-même que nous aimons ces tablettes, mais c'est surtout pour leur association avec les fruits locaux (ananas, banane, goyavier, litchis...) que nous les apprécions. Ce sont des associations bien plus originales (et plus savoureuses) que l'éternelle noisette ! Christophe prend même un produit "péi" que nous n'aimons pas trop : des bonbons miel, bavant de miel et de graisse (qui coulera sur le tapis du coffre, puis dans le vide-poches de la portière) !
Nous prenons aussi deux canettes de bière Bourbon "Dodo radler", pour la goûter, et des pâtes de fruits ananas et goyavier. Nous sommes par contre raisonnables sur un produit : nous n'achetons pas la moindre goutte de rhum ! Enfin, ce n'est pas tout à fait exact car nous prenons un pack de 6 mignonettes de punch Isautier que nous destinons à ramener en métropole.