Jeudi 30 janvier : (suite)

Alors que nous étions assis au milieu de l’appareil, nous passons les premiers le contrôle d’immigration (il y avait deux files, une pour les argentins et une pour les "extranjeros", nous nous sommes donc retrouvés, par hasard, les premiers dans cette file). Scan du pouce droit et photo sans lunette : l’Argentine a déployé tous les derniers moyens techniques à la mode pour un contrôle d’immigration. L’agent nous souhaite alors la bienvenue en français, ça fait plaisir !

Nous récupérons ensuite nos sacs sur le tapis de livraison des bagages et nous les passons dans une machine à rayon X (sans savoir ce qui est contrôlé) mais nous ne remarquons aucun douanier dans les parages et personne ne nous demande le formulaire de douane que nous avons rempli avec bien du mal dans l’avion. Il faut dire qu’il y a de nombreuses restrictions sur ce que l’on a le droit de ramener en Argentine, sur la valeur des produits et les sommes en dollar américain que l’on transporte. Anne-Marie avait même lu sur un forum de voyageurs, qu’il fallait avoir la liste du matériel électronique (et photo) que nous transportons avec nous, pour la faire viser par la douane. Mais là, comme il n’y a personne, il n’y a finalement pas à se prendre la tête !

Marc "Korke" nous attend dans le hall d’arrivée. Nous nous asseyons à la table d’un bar et il nous explique le contenu de la pochette qu’il nous remet. Un carnet de route indique très précisément ce que nous devrons faire, au jour le jour, avec les heures des rendez-vous pour les excursions et les transferts hôtel-aéroport/terminal de bus, et les numéros des vouchers à remettre aux prestataires. Il nous recommande de le lire 3 jours à l’avance, histoire de ne pas être pris au dépourvu à la dernière minute. Il nous explique aussi, qu’en cas d’absence d’un chauffeur pour nous rendre à un aéroport, il nous faudra appeler le prestataire dès l’heure prévue pour le rendez-vous et qu’en cas de retard d’une vingtaine de minutes, de prendre un taxi sans attendre, l’agence nous remboursera la course. Marc continue ensuite avec un petit briefing sur la sécurité (en particulier, dans certains quartiers touristiques de Buenos Aires, aucun problème ailleurs) et nous indique comment changer de l’argent "au noir". Marc nous amène ensuite jusqu’au chauffeur qui va nous conduire à l’hôtel.

Le chauffeur a bien un GPS mais il ne suit pas correctement les instructions (et le GPS s’arrête même de manière intempestive, 200 mètres avant d’arriver à l’hôtel), nous avons l’impression de parfois tourner en rond dans les rues de Buenos Aires. L’accueil à la réception de l’hôtel est très sympathique. Nous récupérons la chambre n° 407, avec un très grand lit (et une clim, il fait bien chaud à Buenos Aires). Nous prenons une douche et nous surfons un peu sur internet avant de lire le carnet de route pour les trois prochains jours. Il est déjà minuit et demain matin, nous devons trouver un peu de pesos argentins, prendre le petit-déjeuner (mais pas avant 8 heures, ça risque d’être même un peu sportif) et être de retour à la réception de l’hôtel pour 8h30, heure de rendez-vous pour le "city tour" : il est donc grand temps de dormir maintenant !

Vendredi 31 janvier : City tour !

Vers 7 heures et demi du matin, nous descendons à la réception de l’hôtel pour voir où nous pourrions changer quelques dollars mais à cette heure aussi matinale, il faut nous rabattre vers un distributeur automatique (ATM). Le premier que nous trouvons ne comporte aucun logo de carte bancaire mais il refuse la transaction avec la Master Card. Heureusement, la carte Visa est acceptée et nous ne prenons que 500 pesos argentins, juste pour avoir de quoi nous dépanner ce matin (le taux de change de ce prélèvement sera le taux officiel et une commission de 4 pesos ou dollars US, le sigle $ est aussi utilisé pour le peso argentin, sera prélevée par la banque argentine). Nous rejoignons ensuite le bar Krok pour y prendre le petit-déjeuner. Il n’est pas encore ouvert mais nous sommes les premiers à y entrer dès que le rideau métallique est levé. Nous indiquons que nous devons être à 8h30 à la réception de l’hôtel, si bien que la serveuse s’empresse de nous amener le petit-déjeuner : salades de fruits, croissants, confiture de myrtille, crème fraîche, "dulce de leche", toasts, grand verre de jus d’orange frais, café et thé. Avec tout ça, nous allons être bien calés pour la matinée : c’est bon et bien copieux !