El Real Alcázar
Jeudi 29 mai : La grande place de Naboo est envahie !
Dur réveil à 4h15 du matin mais c'est pour la bonne cause : prendre l'avion pour partir en voyage . A 5 heures du matin, le taxi est ponctuel et nous arrivons très en avance à l'aéroport. Heureusement, le guichet d'enregistrement est déjà ouvert et nous pouvons déposer nos bagages. Il n'y a plus qu'à attendre... Décollage et arrivée à Madrid à l'heure. Il y a 4 mois, presque jour pour jour, nous étions dans ce même terminal pour partir à Buenos Aires, le temps passe vite. Sauf qu'aujourd'hui nous n'avons pas à changer de terminal, nous avons donc beaucoup de temps devant nous avant le vol de 11h50 à destination de Séville... Nous devrions connaître ce terminal sous toutes les coutures.
L'embarquement pour Séville s'effectue à l'heure (c'est quand-même pratique les groupes d'embarquement d'Iberia ; il faudrait peut-être tester ce système en France et en Allemagne où beaucoup de passagers ont du mal à comprendre que la rangée n° 15 est située entre les rangées n° 10 et 20) et à 13 heures, nous arrivons à Séville (avant l'atterrissage, on aperçoit une sorte de phare dans la campagne andalouse : c'est le pylône d'une impressionnante centrale solaire). Le chauffeur de "Puerta Catedral" (le loueur du studio que nous avons réservé) nous attend dans le hall d'arrivée et un quart d'heure plus tard, nous arrivons aux bureaux du loueur, situés en face de la cathédrale de Séville. Le studio que nous avons loué ne se situe pas dans cet immeuble mais dans un autre bâtiment situé à moins de 200 mètres de là, mais toujours à côté de la cathédrale.
Après avoir payé le solde, la réceptionniste nous conduit jusqu'à notre studio (superbe, très propre, calme et frais). Seul petit souci, elle s'est trompée de clef et il lui faut retourner à la réception pour chercher la bonne.
Juste le temps de changer d'habits (à Toulouse, il faisait encore très frais le matin mais maintenant à Séville, il fait bien plus chaud), nous quittons le studio à deux heures et demi de l'après-midi pour essayer de trouver à manger mais dans les environs proches de la cathédrale, ce n'est pas bien terrible, ce ne sont que des restaurant à touristes ! Certes, nous sommes aussi des touristes mais nous fuyons tout de même les restaurants qui affichent les photos de leurs paellas (certainement surgelées). Nous pensions trouver un sandwich ou quelque chose comme ça mais finalement, dans une petite ruelle un peu à l'écart de la cathédrale, nous choisissons d'entrer dans le bar-restaurant à tapas, "El Pulpo". Nous sommes un peu surpris par la carte avec ses "media-raciónes y raciónes" car nous ne savons pas à quelle quantité cela correspond exactement. Nous demandons au patron qui nous dit que 3 raciónes pour deux, c'est bien ! Au moins, nous savons que ça sera frais car la plupart des fruits de mer attendent d'être cuisiné dans le frigo en face du bar où nous sommes attablés. Nous commandons une ración de poulpe à la galicienne (un plat que nous connaissons par ailleurs puisque nous en mangeons relativement souvent à l'Estartit en Catalogne ; ça permettra de comparer pour juger de la qualité du plat), des "croquetas de camarones" et des couteaux à la plancha (des petits, avec une persillade). C'est excellent ! Le poulpe à la galicienne est parfait, juste saupoudré de ce qu'il faut de paprika, avec un peu de gros sel et un filet d'huile d'olive. Nous avons choisi ce restaurant au hasard mais celui-ci a bien fait les choses ! La seule fausse note vient de nous : nous avons pris un Coca comme boisson, désolés... Un petit verre de vin banc aurait été un meilleur accompagnement mais à jeun, avec la chaleur, nous aurions eu du mal à finir la journée. L'addition n'est pas bon marché (presque 50 euros à deux) mais vue la qualité des plats, ça valait le coup (et il y avait la quantité, les 3 raciónes étaient largement suffisantes).