Samedi 31 mai : (suite)
Le guitariste est excellent. Les accords s'enchaînent à une vitesse incroyable sur les cordes de la guitare, le rythme est endiablé. Par contre, le chanteur a très mal, il souffre visiblement beaucoup, c'est assez surprenant ! Anne-Marie apprécie le spectacle, Christophe moins (c'est du flamenco, quand-même, avec danseurs qui frappent du pied et qui font des grimaces) mais il a tout de même apprécié le guitariste (la musique est très bonne).
Après le spectacle, nous nous dirigeons vers le restaurant "El Pulpo" mais il est fermé. D'ailleurs, aujourd'hui, nous avons trouvé que beaucoup de magasins étaient fermés, bien plus qu'hier alors que c'était la "San Fernando". Ce soir, une ambiance particulièrement festive règne sur la ville. Déjà dans l'après-midi, nous avons croisé beaucoup d'enterrements de vie de garçons ou de jeunes filles, voire des mariages, mais ce soir, nous avons l'impression que tous les habitants de Séville, habillés sur leur 31, sont de sortie. Ca fait plaisir à voir !
Nous cherchons alors un autre restaurant où manger, dans le "Barrio de Santa Cruz" car autour de la cathédrale, c'est vraiment trop attrape-touriste. Nous avons du mal à trouver car nous évitons les restaurants affichant les photos des plats et ceux qui proposent les menus avec un "assortiment de 6 tapas" où l'on ne choisit pas ce qui nous fait envie. Nous finissons par trouver un bar à tapas qui nous tente, le "Rincón de Murillo" (à côté de l'hôtel éponyme), dans un coin pas trop touristique du barrio (enfin, tout est relatif). Nous commandons un salmorejo, une assiette ibérique ("jamón ibérico", saucisson, chorizo et fromages) et une assiette de brochettes, sauf qu'il y a eu une erreur dans la commande et que le serveur nous ramène deux assiettes de brochettes. Nous avons donc mangé un peu plus que d'habitude et nous en avons pour un plus cher que la veille, pour une qualité légèrement moindre. Il faut dire que nous avons aussi bu 4 verres de sangria (deux chacun), cela explique peut-être aussi le côté salé de l'addition. Mais ce n'était tout de même pas mauvais et l'accueil était bon (la serveuse nous a offert deux verres de vin d'orange en fin de repas).
Après le repas, nous retournons au studio chercher le trépied pour faire des photos de nuit autour de la cathédrale et du côté de la "Plaza Nueva" où Anne-Marie se prend une glace. Demain, il va falloir faire un peu plus de sport qu'aujourd'hui (les 100 mètres de la Giralda ne suffisent pas) pour éliminer les calories.
Météo de la journée :
Grand ciel bleu, un peu plus chaud, un peu plus lourd, que la veille ! Quelques nuages sont arrivés vers 14 heures et ils étaient un peu plus présents vers 18 heures mais il n'y en avait plus après la tombée du jour.
Dimanche 1er juin : J'ai vu les fanfares, les barrières et les gens autour...
A dix heures un quart, nous récupérons deux vélos chez Cyclotour, au magasin à côté du restaurant "El Pulpo". Nous nous dirigeons alors vers la place d'Espagne en suivant la piste cyclable aménagée sur la rive du canal Alphonse XIII. Nous la quittons au niveau du pavillon argentin de l'exposition de 1929 et nous entrons dans le parc "Maria Luisa" mais nous ne pouvons pas emprunter tous les chemins du parc car s'y tient une (ou plusieurs) course d'athlétisme. Nous arrivons toutefois à rejoindre la place d'Espagne. La messe pour la fin du jubilé de la Macarena a eu lieu hier mais, bien que n'ayant pas chaumé pour le démontage, il reste encore pas mal de matériel sur la place.
Nous faisons donc demi-tour pour retourner sur la piste cyclable le long du canal Alphonse XIII. Nous continuons alors notre périple vers le nord. Notre objectif est maintenant de rejoindre le quartier la Macarena. En passant devant la "Plaza de Toro", nous nous y arrêtons pour tenter quelques photos mais le soleil matinal n'éclaire pas de manière optimale sa façade. Il nous faudra repasser ce soir. En continuant vers le nord, nous quittons les rives du canal au mauvais pont mais nous ne sommes encore qu'à la "Plaza de Armas", donc demi-tour. Nous passons devant le parc de l'exposition universelle de 1992 et nous arrivons enfin au "Puente de la Barqueta", le plus proche de la basilique de la Macarena.