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ANDALOUSIE du 29 mai au 9 juin 2014
Voyage du 29 mai au 9 juin 2014
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 1er juin : (suite)

Au moins, nous pourrons en parler en connaissance de cause ?! Nous prenons les places les moins chers (quand-même 15 euros la place) qui sont forcément au soleil (mais à 19 heures 30, nous pensons que ça devrait commencer à aller) et nous retournons au studio chercher l'objectif de 300 mm pour réaliser des photos rapprochées (pour bien montrer le sang dégoulinant du dos du taureau) et une bouteille d'eau (indispensable pour la chaleur et pour se remettre de la première mise à mort). A 18 heures 30, nous sommes de retour à l'arène pour l'ouverture des portes.

Nous tenons tout d'abord à préciser que nous ne voulons pas faire interdire la corrida : libre à chacun de savoir, ou pas, s'il veut assister à ce spectacle particulièrement cruel envers un animal spécialement stupide ! Puis, c'est aux andalous de décider de l'avenir de la corrida et non pas à nous de leur dicter nos états d'âme. De toute façon, aucune interdiction légale ne permettra de convaincre les aficionados de l'aspect particulièrement macabre de leur spectacle favori. La corrida disparaîtra quand les mentalités changeront, même si cela risque de mettre beaucoup de temps.

Sachez aussi que nous sommes "carnivores" (mais on nous a toujours dit que ce n'était pas bien de jouer avec la nourriture, encore plus avec de la viande ;-)) et que nous comprenons parfaitement le traitement fait aux animaux menés l'abattoir : ils sont tués et pas toujours dans des conditions permettant de limiter leur souffrance, sauf que cela ne se fait pas devant un public venu se faire plaisir ! Ce qui nous dérange le plus dans la corrida, ce n'est pas qu'un animal soit tué mais qu'on fasse durer ses souffrances pour le plus grand plaisir des spectateurs. Il paraît que ce n'est pas de la souffrance dont se ravit le public, mais de la bravoure du taureau. L'Homme confond souvent bravoure avec stupidité : quelle bravoure y a-t-il à se battre alors que tout est perdu et qu'il n'y a rien à protéger ? Même les lionnes savent battre en retraite quand il le faut, elles savent bien que se mettre en danger inutilement ne peut que les mener à la mort. Certains hommes ne le savent pas, et les taureaux "braves" encore moins !

Après cet aparté, retournons au déroulement de la corrida : après la préparation de l'arène (arrosage du sable et traçage de deux cercles rouges concentriques), le "spectacle" commence par l'entrée de deux cavaliers, à la coiffe emplumée, qui présentent leurs hommages à la présidente de la corrida. Arrivent ensuite dans l'arène, les équipes des matadors avec leurs peones et picadors, suivis des attelages de mules utilisés pour évacuer les cadavres des taureaux. Tout ce beau monde ressort alors de l'arène où ne restent que les poenes du premier matador. Les portes du toril s'ouvrent, le premier taureau surgit dans l'arène ! La première phase d'une corrida est la plus respectable : les peones "jouent" avec le taureau qui charge les capes (les "capotes") qu'ils agitent devant lui.

La fanfare sonne alors le début de la seconde phase, deux picadors, juchés sur leurs chevaux, entrent dans l'arène. L'un d'eux attire le taureau qui charge le cheval (au passage, ils ont pris soin de bander les yeux des chevaux car il n'est pas certain que ces équidés apprécient la charge d'un bestiau cornu de 500 kg). Le cheval se penche alors pour contrecarrer la poussée du taureau contre son flanc protégé. Il ne reste plus au picador qu'à enfoncer deux fois de suite, sur quelques centimètres, sa lance dans le dos du taureau pour lui couper quelques tendons pour qu'il ne puisse plus remonter la tête trop haut. Officiellement, cela sert à tester la bravoure du taureau, s'il ne s'enfuit pas et qu'il continue de charger alors qu'on lui lacère le dos, c'est qu'il est brave (ou stupide). Le sang commence alors à couler sur le flanc du taureau...

On passe ensuite à la phase des banderilles, ces bâtons colorés terminés par un harpon en fer de quelques centimètres de long. Ils sont plantés, deux par deux, dans le dos du taureau. Visiblement, ça lui fait mal mais ce stupide bovin couillu continue quand-même de charger les poenes qui lui plantent, en tout, six banderilles. Arrive alors le matador avec sa muleta rouge et une première épée pour faire quelques passes, olé, ouaih, bof... Après avoir réalisé quelques passes, le matador change d'épée et présente la nouvelle, tendue à bout de bras face au taureau. Le stupide bovin charge alors et c'est la pénétration, 80 centimètres d'acier s'enfonce dans le dos du taureau ! Les peones arrivent aussitôt avec leurs capes pour éloigner du matador la bête blessée à mort.

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"Séville (9 / 11)"
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