La Juderia

Lundi 2 juin : Son et lumières à l'Alcázar...

Nous sommes réveillés à 8 heures et demie par des coups de marteau, venant de l'immeuble mitoyen en travaux, une chance que c'était le week-end et la "San Fernando" lors des trois jours précédents. Après avoir refait nos sacs, nous passons à la réception "Puerta Catedral" pour leur faire un petit compte rendu de notre séjour sévillan : tout était parfait ! Ou presque, car nous venons de faire une toute petite erreur : croyant pouvoir acheter les tickets de tramway à l'avance, histoire de ne pas avoir à le faire encombré par les sacs, nous venons d'en acheter à l'arrêt de tramway situé devant les Archives des Indes. Sauf que ceux-ci ne sont valables qu'une demie heure après leur achat. Nous venons de les acheter à 10h30, ils ne seront donc plus valables quand nous prendrons le tramway à 11 heures ! Nous avons pourtant bien regardé au guichet automatique mais nous n'avions rien vu, ce n'est qu'en lisant le texte sur le ticket que nous nous sommes aperçus de notre erreur (et à 11 heures, nous découvrons le gros autocollant apposé près du monnayeur qui indique bien la durée de validité du ticket).

Après avoir refait un dernier tour dans le quartier (donc autour de la cathédrale), nous quittons l'appartement en laissant les clefs à l'intérieur comme convenu. Et à 11 heures, nous prenons donc le tramway qui rejoint la gare "San Fernando" en 20 minutes. Nous sommes donc très en avance pour le train de 13h16 ! Anne-Marie en profite pour aller acheter au supermarché tout proche de quoi pique-niquer dans le train.

A une heure moins le quart, nous descendons sur le quai. Cette gare de "San Fernando" est bien pratique pour son arrêt de tramway en surface mais en sous-sol, ça se complique car il n'y a strictement aucun panneau d'affichage et notre niveau d'espagnol ne nous permet pas de comprendre les messages diffusés par les haut-parleurs. Il passe régulièrement des trains "Circular" (qui desservent des stations autour de Séville) et des trains "Media Distancia" comme celui que nous devons prendre.

Justement à 13h16, arrive un "Media Distancia". Sa destination est la gare de "Sevilla Santa Justa" qui est aussi le prochain arrêt du train que nous devons prendre. Nous avons bien un numéro de train sur nos billets mais le numéro affiché sur les wagons ne correspondent pas du tout. Ne sachant que faire, nous montons dans ce train et heureusement, un contrôleur est venu nous faire descendre aussitôt (gentiment) car ce train va bien à "Sevilla Santa Justa" mais cette gare sera son terminus, il n'ira pas jusqu'à Cordoue.

Heureusement, même pas 3 minutes plus tard, un autre "Media Distancia" arrive en gare, à destination de Jaén, comme le train que nous devons prendre. Sauf que le numéro affiché sur les wagons ne ressemble toujours en rien au numéro "13009" que nous espérions voir. Pour être rassurés, une fois après avoir rejoint nos sièges, nous demandons confirmation au contrôleur : oui, c'est le bon ! Le train va bon train , en faisant des pointes à 160 km/h. Il n'y a que 5 arrêts avant Cordoue. A peine avons nous le temps de manger (confortablement, les tablettes sont bien larges) et de regarder le paysage que nous sommes déjà arrivés à Cordoue (dans une gare AVE toute neuve) à presque 16 heures.

Nous prenons alors un taxi pour rejoindre notre appartement (qui est géré par l'hôtel éponyme situé de l'autre côté de la rue). Pour 6 euros et quelques (avec le supplément bagage), ce n'est pas la peine de s'ennuyer avec d'éventuel transports en commun. Le réceptionniste de l'hôtel est vraiment avenant. Il nous propose que nous allions au studio pendant qu'il remplit les formulaires administratifs à l'aide de nos passeports. Le studio est bien équipé, il y a juste une odeur de tabac un peu trop présente à notre goût. Heureusement, les fenêtres, donnant sur une cour intérieure, sont équipées de barreaux, nous pouvons les laisser ouvertes pour essayer de chasser l'odeur (en vain).