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ANDALOUSIE du 29 mai au 9 juin 2014
Voyage du 29 mai au 9 juin 2014
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lundi 2 juin : (suite)

Après avoir posé nos sacs au studio, nous récupérons nos passeports avant de rejoindre le centre historique de Cordoue : la Juderia ! Nous passons devant la Mezquita aux magnifiques portes de style mudéjar et nous visitons même la cour des Orangers qui est ouverte au public en journée. Nous descendons ensuite sur les rives du Guadalquivir pour voir le pont Romain et l'ancienne noria. En continuant le long des rives, nous arrivons alors à l'"Alcázar de los Reyes Cristianos". En prenant les tickets d'entrée, on nous remet un bon pour le spectacle "son et lumières" gratuit (ou compris dans le prix de l'entrée de jour) qui se déroule le soir dans l'Alcázar. Nous sommes donc conviés au spectacle de 23 heures (les journées sont bien longues en Andalousie :-$). Côté bâtiments, l'Alcázar de Cordoue ne casse pas trois pattes à un canard, on est loin des splendeurs de celui de Séville. Disons que les œuvres les plus intéressantes sont les magnifiques mosaïques romaines provenant du sous-sol de la place de la Corredera (à Cordoue). Par contre, côté jardin, ils sont bien sympas avec leurs longs bassins dans le prolongement des bâtiments.

Après la visite de l'Alcázar, nous longeons les murs des écuries royales et poussons la balade jusqu'à la porte de Séville. Le quartier est bien sympathique avec ses maisons blanches. Nous revenons ensuite vers la Mezquita. Nous achetons alors deux granizados, des verres de glace pilée avec du jus de citron et du sucre (c'est même un peu trop sucré ; il y a peut-être même autre chose car la glace ne fondait pas, même dans la creux de nos mains malgré la température ambiante), avant de nous enfoncer dans la Juderia, en faisant confiance au hasard pour nous guider. Nous finissons par arriver devant la porte d'Almodóvar. Les remparts de la ville qui la jouxte sont assez intéressants. Nous passons ensuite devant la synagogue mais celle-ci n'est pas ouverte le lundi et à partir de demain, le 3 juin, elle sera fermée pour restauration pendant plusieurs mois, nous ne pourrons donc pas la visiter. Le hasard nous guide alors dans un petit centre artisanal où Anne-Marie s'achète un bracelet en lacets de cuir.

Vers 7 heures du soir, nous retournons à l'appartement après avoir fait quelques courses pour le petit-déjeuner de demain matin. Vers 20 heures, nous partons manger à la "Taberna Salinas", restaurant que nous avait conseillé le réceptionniste en argumentant que ce restaurant est fréquenté par les cordouans. C'est vrai que dans la Juderia, nombreux sont les restaurants attrape-touristes. La taverne fait un peu classe, nous vérifions donc les prix sur la carte affichée à l'entrée. Un serveur nous remet alors un menu en français. Les plats sont entre 3 et 7 euros, c'est à dire que c'est grosso-modo, deux à trois fois moins chers qu'à Séville ! Nous entrons donc...

Déjà, nous commençons par commander du vin rouge et le serveur nous conseille une bouteille de vin de la maison, "Los Omeyas Roble", qui est très bon (après recherche sur internet, il s'agit d'un vin sans la moindre appellation, élaboré par une coopérative de la région de Cordoue, coopérative qui fabrique aussi de l'huile d'olive ; on aurait donc pu s'attendre à un vin de table médiocre, comme c'est le cas pour de trop nombreuses coopératives vinicoles françaises, mais ce vin était très bon ; il s'agissait aussi certainement d'un syrah, cépage que nous apprécions généralement pour ces vins charpentés). Pour continuer de boire, nous commandons un ajoblanco (une très bonne soupe froide à base d'amandes et d'ail, on sentait bien l'ail ; d'après la carte, il devait y avoir des raisons secs mais il a dû y avoir un oubli en cuisine), des aubergines frites avec du miel (le gros défaut des aubergines, c'est que ce sont de véritables éponges, ce plat est donc un peu gras mais il était quand-même bon), un flamenquin (la saucisse panée et frite cordouane faite avec du jambon cru enroulé dans une fine tranche d'échine de porc ; c'était très bon malgré l'accompagnement de frites ;-)) et enfin, de la joue de porc ibérique (en sauce, encore servie avec des frites :-$) qui est fondante et savoureuse. Déjà avec tous ces plats, nous n'avons plus faim mais Anne-Marie a envie d'un peu de sucré et ne veut pas partager un seul dessert. Elle commande donc une orange fraîche à la cannelle (et il y avait plus d'une orange dans la grande assiette qu'on nous a servie) et un "pastel cordobés", la spécialité cordouane qui ressemble visuellement et gustativement à la croustade du sud-ouest. La part de "pastel cordobés " qui nous est servie est énorme ! Nous avons du mal à finir... La "Taberna Salinas" décroche donc haut la main le prix du meilleur rapport qualité/prix ! En plus, on nous offre en digestif un "Pedro Ximénez" (nous savons enfin qui était quoi, entre le vin blanc sec et le vin ténébreux sucré que nous avons bu l'autre soir à Séville).

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"Cordoue (2 / 4)"
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