L'hôqpital de "Los Venerables"

Dimanche 8 juin : Encore d'autres ruelles...

Après avoir déjeuné (Sergio est encore venu nous apporté le thé en pyjama), bouclé les sacs, dit au revoir à Sergio comme à un vieil ami de longue date, nous prenons le taxi à 10h25 sur la "Plaza Nueva" pour rejoindre la gare (8 euros et quelques). Christophe commence à s'inquiéter quand il voit débarquer sur le quai de plus en plus de voyageurs (visiblement américains) avec d'énormes valises : est-ce que tout ça va rentrer dans le train qui ne tarde pas à arriver. Réponse : oui, en tous cas, dans notre wagon, il y avait de la place. En quittant Grenade, le train se traîne un peu mais après la gare où avait été changé l'écartement des essieux à l'aller (mais cette fois, il n'y a pas de changement), nous faisons des pointes à 160 km/h. Les trois heures de train pour rejoindre Séville passent quand-même vite.

En sortant de la gare "San Bernardo", nous attendons à peine quelques minutes un tramway qui nous ramène rapidement à la "Plaza Nueva" (de Séville). De là, en 5 minutes, nous arrivons devant l'appartement que nous avons loué. Il est alors 15 heures et nous n'avons donné rendez-vous à la propriétaire qu'à 15 heures 30 (Anne-Marie avait rajouté un quart d'heure de marge au quart d'heure de marge de Christophe). Et à 15h45, arrive alors la propriétaire qui semble, elle aussi, vivre à l'heure toulousaine (qui est régie par le fameux quart d'heure toulousain). Nous récupérons alors les clefs d'un beau duplex, tout refait à neuf par le fils, architecte de son état, de notre bavarde propriétaire, et très bien équipé, bien que peu pratique.

Pour 69 euros la nuit, ce n'est vraiment pas chère mais la propriétaire nous confie que son fils a fait une erreur sur Booking.com (normalement, le duplex est à 120 euros la nuit).

Nous repartons ensuite vers la grande place de Naboo en espérant que d'autres envahisseurs n'occupent pas la place. Ouf, la place d'Espagne est complètement dégagée, nous pouvons enfin faire les photos que nous voulons. Nous refaisons ensuite les standards de Séville : les abords de la cathédrale, ceux du palais de "San Telmo", les ruelles du "Barrio de Santa Cruz". Nous découvrons même de nouvelles ruelles dans le barrio, dont celle qui traversent la Juderia et qui ressort à un angle de la "Plaza del Patio de Banderas" (près de la sortie de l'Alcázar). En passant devant l'"Hospital de los Venerables", nous nous décidons pour le visiter. Anne-Marie s'apprête à sortir un billet quand l'hôtesse d'accueil nous dit que c'est gratuit aujourd'hui (nous aurions dû nous en douter, il y avait plein de français ; la réputation que le français est radin ne semble pas être usurpée). La chapelle de cet hôpital est magnifique et détail amusant, depuis le premier étage du patio (très beau lui aussi), on peut accéder à une petite pièce très discrète, donnant sur la chapelle, mais cachée par un brise-vue.