Après la Patagonie (qui était un voyage un peu onéreux) et l'Andalousie (voyage qui s'est révélé un peu plus coûteux que prévu, mais nous nous sommes fait plaisir côté gastronomie), il nous fallait trouver un voyage pas trop cher pour nos vacances d'été (et oui, même si nous sommes partis en novembre, c'étaient nos vacances d'été). L'objectif était de plonger et franchement, la destination était toute trouvée (grâce à un nouveau moteur de recherche ) : direction Malendure en Guadeloupe, pour la fabuleuse réserve Cousteau.
7 raisons pour ce choix :
1- Les plongées y sont, par exemple, moins chères qu'à l'Estartit (port situé sur la "Costa Brava" en Catalogne) au mois d'août, pour aller plonger dans la réserve des îles Mèdes (histoire de comparer des choses comparables, hors de question d'aller s'immerger à un endroit où la vie subaquatique est quasi-inexistante ou réduite à quelques millimétriques vers dans le meilleur des cas).
2- Côté hébergement, nous savions où nous loger confortablement, au "Maryjack Tropic" comme en 2008, au prix d'un emplacement de camping en bord de mer sur la Costa Brava au mois d'août.
3- On peut trouver de très bons tapas à l'Estartit mais on s'en tire facilement pour 20 euros par personne alors que chez Dada, le premier menu (entrée et plat) est à 12,50 euros avec une très bonne cuisine familiale et créole ! On peut aussi manger pour 12,50 euros à l'Estartit mais des choses bien plus basiques (et mauvaises) comme une hamburger-frites.
4- Il y beaucoup moins de monde à Malendure en novembre qu'en août à l'Estartit. Et moins de monde, ça veut aussi dire pratiquement pas de problème pour garer la voiture, plus de place sur le bateau de plongée, donc moins de stress, etc...
5- L'eau est beaucoup plus chaude en Guadeloupe qu'en Catalogne (d'autant plus que l'été a été relativement bien arrosé en Catalogne et contrairement à la Guadeloupe, la pluie est froide en Catalogne) !
6- Le billet d'avion pour se rendre en Guadeloupe est certes bien plus cher que l'autoroute pour relier la Catalogne, mais rejoindre les Antilles n'est pas si onéreux que ça comparativement à d'autres destinations plongées sous les tropiques, avec un temps de vol (escale comprise) très raisonnable (bien sûr, en prenant en compte que nous sommes toulousains : utiliser un vol charter au départ de Paris pour aller en Mer Rouge, par exemple, peut devenir très rapidement une véritable galère).
7- Nous étions en manque de colombo de cabri (de chez Dada) et ça, c'était vraiment la raison principale !
Certes, nous aurions pu passer des vacances au mois d'août dans les Pyrénées pour randonner : pas trop de monde, des hébergements relativement peu onéreux, de bonnes raclettes au fromage des Pyrénées, pour se réchauffer après une journée dans la brume (nous y sommes allés deux jours, au 15 août, la météo pourrie donnait vraiment envie de manger une raclette ; c'est d'ailleurs ce que nous avons fait)... Mais voilà, nous avions envie de plonger, dans de bonnes conditions, pas de randonner dans la brume (n'en déplaise à Gollum, l'être qui hante les Monts Brumeux de la Terre du Milieu ; qu'est-ce qu'il vient encore faire ici, celui-là, j'espère qu'il va bien disparaître du paysage avec le dernier volet de "Bilbo le Hobbit" ? J'ai peur que non, il cherche toujours son précieux...)