Jeudi 6 novembre : (suite)

Mary nous met particulièrement en garde contre la chikungunya (et les moustiques) car ils l'ont tous eue dans le quartier (et en gardent des séquelles). Même si aujourd'hui l'épidémie semble être passée, elle nous prête une petite bombe de répulsif contre les moustiques pour la soirée. Demain, nous passerons en acheter une nouvelle.

Dada et Mymy, en nous voyant arrivés tout recouvert de vêtements au restaurant, se moquent gentiment de nous car il fait très chaud aujourd'hui et nous suons à grosses gouttes (mais ça va bien mieux après un punch coco). Pour elles, la chikungunya ne vient pas des moustiques... Est-ce que dans la bonne cuisine de Dada, il y a une épice qui fait fuir les moustiques ? Quoiqu'il en soit, chikungunya ou pas, que c'est bon d'être en Guadeloupe en train de siroter un punch coco avec de bons accras, nous ne connaissons rien de meilleur au monde... Bien évidemment, nous avons pris, en plat, du colombo de cabri qui est divin, nous étions vraiment en manque. Par contre, pas de dessert ce soir, nos estomacs ne savent plus trop bien où ils sont, et surtout quelle heure il est : 19 heures ou minuit ?

Vendredi 7 novembre : Averses orageuses !

A 8 heures du matin, nous mettons le cap sur Basse-Terre pour faire des courses. Nous tombons alors dans un gros bouchons à l'entrée de Basse-Terre : les places de stationnement manquent toujours autant et la circulation est ralentie, voire bloquée, par les personnes qui cherchent à se stationner au plus près du centre-ville. Heureusement, un parking à étages est visiblement en construction et dans les années prochaines, il ne devrait plus y avoir de problème. Cela dit, nous trouvons facilement une place de parking, en remontant la N3, comme d'habitude... Un peu de marche à pied n’a jamais fait de mal à personne !

Nous passons alors au marché aux poissons mais les pêcheurs n'y vendent que des petits poissons, entiers, alors que nous cherchons des darnes de dorade coryphène, tant pis ! Au marché principal (ou à touristes), nous achetons deux ananas bouteilles, un gros avocat tropical, des ti'bananes (7,50 euros de fruits) mais aussi une bouteille de punch coco (13 euros) et une bouteille de punch ananas-maracudja (13 euros) que nous venons de goûter (pas de problème, il est 9 heures du matin ).

Nous cherchons ensuite du boudin créole mais la boucherie du marché n'en a pas encore reçu (il est coincé dans les bouchons). Nous remontons alors la rue de la République en direction de l'hôtel de ville. Une bonne partie de cette rue est maintenant piétonnière, c'est bien agréable. Avant, il y avait une boucherie dans les environs de l’hôtel de ville mais elle n'y est plus. En Guadeloupe aussi, les gens préfèrent un abonnement au téléphone portable à un bon steak... Nous passons alors dans une pharmacie et nous n'avons que l'embarras du choix concernant les répulsifs anti-moustiques. Le vigile de la pharmacie nous aide, en nous conseillant un produit "longue durée" : c'est vrai que c'est fastidieux de s'en remettre toutes les deux ou trois heures car on oublie vite, mais les moustiques n'oublient pas, eux ! Nous passons ensuite dans une librairie et nous y achetons un nouveau Guide du Routard car nous avons oubliés tous nos guides à la maison (mais ils dataient tous au moins de 3 ans).

Nous finissons néanmoins par trouver une boucherie où il y a du boudin créole : nous en prenons pour ce soir, mais aussi pour en congeler puisque sur Bouillante, ça sera plus difficile d'en trouver. Nous prenons aussi des cuisses de poulet grillé pour manger ce midi à l'appartement. Nous n'avons alors plus qu'à retourner à la voiture et prendre la direction de St Claude pour éviter les bouchons sur la N2, ce qui nous fait passer à l'intersection avec notre Route du Rhum préférée : la route qui monte à la distillerie Bologne ! A Baillif, nous nous arrêtons au supermarché pour finir les courses : glaces Paradis, jus de fruit Royal et "Caresse Antillaise", christophines farcies surgelées (par terribles), crabes farcis surgelés (pas mauvais, par contre), etc... Au moment de ressortir du supermarché, la pluie tombe fort : que faire ? Piquer un sprint pour mettre au plus vite les surgelés dans la glacière ou attendre que la pluie s'arrête... Christophe prend l'option n° 1 et en moins de temps qu'il faut pour le dire, nous finissons trempés jusqu'aux os alors que la pluie s'arrête 5 minutes plus tard !

De retour à Malendure, nous profitons de la piscine (sous la pluie, tant pis) avant de manger et de faire la sieste (Christophe réquisitionne le hamac, c'est celui qui fait la vaisselle qui a le hamac ) jusqu'à 15 heures. Alors qu'il n'a pas plu depuis midi, la pluie se remet à tomber au moment précis où nous montons dans la voiture. Dire que nous pensions passer l'après-midi à la plage...