Dimanche 9 novembre : C'est arrivé près de chez nous !

Ouf, ce matin, il n'y a plus d'écume au niveau du cap nord des îlets Pigeon, nous allons pouvoir plonger. Nous quittons le gîte avec beaucoup d'avance et comme c'est dimanche, il n'y a personne sur la route (un peu comme les autres jours de la semaine). Si bien que nous arrivons avec beaucoup d'avance au club où Jérémy vient tout juste de ramener le Yaisa. Comme nous ne sommes que deux à plonger ce matin, nous larguons les amarres bien avant 8 heures, direction les Sources d'Eau Chaude (Prof. max. : 26 m / Tps : 52 min. / T° eau : 29 °C) comme prévu au programme, même si Jérémy nous laisse le choix du site (en 2011, c'est sur ce site que nous avons vu le plus de tortues, nous voulons aller vérifier si c'est toujours le cas cette année).

À la mise à l'eau, sur un fond de 12 mètres, la visibilité est bonne malgré le fait qu'hier les vagues venaient se fracasser violemment sur les rochers derrière le mouillage. Nous palmons d'abord vers le nord-est, jusqu'au tombant que nous suivons ensuite vers l'ouest. Jérémy nous avait laissé la possibilité d'aller jusqu’à 40 mètres mais nous ne descendons pas si profond, bien que restant toutefois un long moment entre 20 et 23 mètres Rapidement, nous croisons une serpentine dorée, puis un gros poisson ange français et soudain, une grosse langouste en pleine eau (bien qu'elle rentre rapidement dans un trou lorsque nous arrivons sur elle) ! Et quelques mètres plus loin, nous tombons à nouveau sur deux autres langoustes cachées dans deux trous superposés. A 19 mètres de profondeur, nous passons à côté d’une source d'eau chaude qui, sincèrement, n'offre pas un spectacle exceptionnel : c'est comme si quelqu'un avait donné un coup de pelleteuse, ça fait une cuvette d'où s'échappe timidement de l'eau chaude, et certainement douce, qui fait diffracter la lumière en se mélangeant à l'eau de mer un peu plus froide. Poisson ange français tricolore (essentiellement jaune et noir, avec les lèvres bleues), baliste noir (couvert d'un motif très géométrique sur le corps) et des furtives bonites font partie des nombreux poissons que nous observons ensuite lors de cette plongée. C'était encore une magnifique plongée, même si nous n'avons pas vu de tortue.

Après la plongée, nous remontons à l'appartement grignoter un morceau, avant de profiter d'un bain à la piscine. Nous vérifions aussi sur internet où est Loïck Peyron car il va passer dans la journée dans les parages (il est en tête de la Route du Rhum). Après avoir déjeuné à l'appartement, nous descendons à une heure et demie au club de plongée. Nous sommes partis bien en avance car le parking était saturé ce matin : c'est dimanche, tout le monde va à la plage ! Il y a aussi bien plus de monde sur le bateau cet après-midi (vu que nous n'étions que deux, ce matin, sur le bateau, c'est difficile de faire moins) mais il y a encore largement de la place. Cet après-midi, nous allons plonger à l'Anse à Négresse (Prof. max. : 18 m / Tps : 60 min. / T° eau : 29 °C). En fait, nous ne resterons pas vraiment dans l'anse car nous rejoignons, sous l'eau, le site du Jardin Japonais. Par rapport à ce matin, le début de la plongée est un peu moins riche en faune (bon, il y a quand-même la faune habituelle de vieilles de roche, poissons bourses cabris, poissons chirurgiens ou papillons) mais lorsque deux tortues imbriquées (puis une troisième) pointent le bout de leur nez, nous sommes ravis ! Nous n'en avions pas vu ce matin, elles auraient manqué au programme des plongées de la journée.

De retour à l'appartement après la plongée, nous prenons des nouvelles de Loïck Peyron : son passage devant de Malendure est prévu vers 20 heures. Dommage, il fera déjà nuit mais nous attendons quand-même son passage avec impatience. Et vers 20 heures, nous voyons passer au large une longue succession de feux de navigation : le maxi trimaran en tête (ce que nous supposons) suivi de nombreux autres bateaux venus l'accompagner jusqu'à l'arrivée. Loïck avance encore vite, même si maintenant la Soufrière va le déventer. Il devrait normalement battre le record de vitesse de la course, en franchissant la ligne d'arrivée à Pointe-à-Pitre dans la nuit. Demain, nous irons à Pointe-à-Pitre pour essayer de voir son bateau mais aussi l'arrivée du second de la course qui n'est plus très loin et qui devrait couper la ligne d'arrivée demain dans la journée.

Météo de la journée :
Un peu gris, tôt le matin, quelques averses dans la journée mais retour du beau et grand soleil