Lundi 10 novembre : (suite)

Après avoir attendu un long moment et assisté à l'accostage du trimaran, nous sommes assoiffés, carrément déshydratés. Il faut remédier à cela au plus vite ! Nous cherchons alors un peu aux alentours de la place de la Victoire où boire un coup mais nous ne trouvons que du coca, avec une grande file d'attente préalable, pas génial ! Nous nous éloignons donc un peu et nous trouvons une épicerie près du marché aux épices : des "Caresses Antillaises", c'est quand-même bien mieux qu'un coca, non ?

Nous retournons ensuite sur la place de la Victoire pour assister à la remise des prix : deux jéroboams de rhum (ou réhoboam, terme qui semble être le nom adéquat pour une bouteille de 5 litres de rhum) et un magnum de champagne attendent le skipper. En recevant les réhoboams, Yann Guichard déclare qu'il lui faudrait beaucoup plus de rhum pour son équipe car ils sont 30 (10 litres de rhum à 30, ça ne fait que 3 ti'punchs par personne, c'est vrai que c'est juste ). Quant au magnum de champagne, il est déversé sur le public, cela va sans dire !

Après la remise des prix, nous retournons au parking où est garée la voiture. Il semble que nous allons avoir beaucoup de problème sortir de là : tout le centre-ville est complètement bloqué. Nous battons alors notre record de non-vitesse, avec la plus faible distance parcourue, en voiture, en 1h30 ! Entre 16h30 et 18h00, nous ne sommes arrivés à faire que 100 mètres au bas mot. Toutes les 10 minutes, nous avancions de la longueur d'une voiture, avant de stopper le moteur pour une nouvelle attente de 10 minutes (ou plus). Heureusement que les forces de l'ordre ont fini par rouvrir l'accès aux voitures à la place de la Victoire, sinon, nous serions restés coincés encore plus longtemps (on commençait même à douter pour être à l'heure pour la plongée de demain ). Il a fallu ensuite retrouver notre route dans les ruelles de Pointe-à-Pitre, sans tomber à nouveau dans une rue complètement bloquée, ou une impasse, puis passer les bouchons sur la rocade et se payer la route de la Traversée de nuit... Nous allons nous en souvenir de cette journée.

Heureusement, quand nous arrivons à Malendure, le restaurant de Dada est ouvert car nous n'avions pas envie de faire à manger. Anne-Marie se prend un ti'punch mais Christophe reste fidèle au punch Dada. Ce soir, nous prenons la fricassée de ouassous : rien à redire, c'est très bon ! Mais nous ne prenons pas le dessert chez Dada mais nous mangeons une coupe de glace "arrangée" en rentrant à l'appartement : sorbet goyave arrosé d'une rasade rhum blanc, pas mauvais .

Météo de la journée :
Journée plutôt ensoleillée, quelques passages nuageux, quelques rares averses qui ne n'ont pas duré (à peine de temps d'enfiler le ciré que la pluie s’arrêtait déjà).

Mardi 11 novembre : Crise du logement...

Et c'est parti pour le programme de 2 plongées par jour. A 8 heures, nous plongeons à nouveau sur la Pointe Malendure (Prof. max. : 18 m / Tps : 63 min. / T° eau : 29 °C) qui s'était révélée magnifique samedi dernier. Et de nouveau, ça commence très fort dès la mise à l'eau avec deux tortues imbriquées : une petite qui se lasse facilement approchée par Anne-Marie pour les photos et une plus grosse qui passe derrière nous. Et quelques mètres plus loin, nous croisons une murène nageant en pleine eau, puis deux poissons ange français... Christophe repère alors Jérémy qui se dirige avec sa palanquée vers un piton rocheux. Pendant le briefing, il avait parlé d’HLM à langouste, il doit s'y rendre, il n'y a plus qu'à le suivre. Pour ne pas être trop nombreux devant l'anfractuosité où sont les langoustes, nous faisons d'abord le tour du piton en attendant que Jérémy reparte. Christophe s'arrête alors devant la faille, pendant qu'Anne-Marie course un baliste (peine perdue). Il compte alors 8 langoustes mais Anne-Marie en repère une neuvième, un peu à part. Il y en a des petites, mais aussi des grosses ! Nous n'avons jamais vu une telle concentration de langoustes dans un même trou. C'est la crise du logement dans le monde des langoustes ou quoi ? Au retour, nous croisons à nouveau les poissons anges français. C'était une magnifique plongée, d'ailleurs, Anne-Marie n'a pas envie de remonter sur le Yaisa !