Mardi 11 novembre : (suite)

Avant de remonter à l'appartement, nous refaisons quelques courses, dont un avocat tropical et des bananes (de Guadeloupe), au supermarché, mais nous passons ensuite au petit marché aux légumes pour acheter un autre avocat (ils sont encore durs mais ils devraient être mûrs dans deux jours) et des ananas.

A 14h30, nous sommes de nouveau sur le Yaisa pour partir plonger. Manu annonce à sa palanquée qu'on devrait aller à l'Anse à Négresse. Encore ? Nous n'avons pas encore plongé sur les îlets ! Donc, changement de site de plongée : nous partons au Jardin de Corail (Prof. max. : 20 m / Tps : 61 min. / T° eau : 29 °C). Cet après-midi, nous plongeons avec Davy qui est train de finir son N3 (avant d'enchaîner sur le N4). Avant la mise à l'eau, Loran nous avertit qu'il y a du courant. Il nous conseille de suivre d'abord l'îlet au plus près, direction la Pointe Carangue, pour nous protéger du courant. Cependant, après la pointe, nous ne devrions plus en avoir. C'est donc parti pour palmer un peu (beaucoup) en début de plongée et en effet, après la pointe, le courant ne se fait plus ressentir. A l’aller, Davy repère un poisson "24 heures", nous n’en avions pas encore vu depuis le début du séjour. Au large de la pointe, les carangues s'en donnent à cœur-joie (mais nous n'allons pas les voir). Quelques pagres, un autre poisson "24 heures" (avec un ptérois derrière), un capitaine, un diodon et nous sommes déjà à mi-pression. Il faut faire demi-tour, ce qui nous prend seulement quelques petites minutes, portés par le courant. De retour sur le banc de sable où est posée la statue de Cousteau (qui a perdu sa main), Anne-Marie repart soudainement en sens inverse, dans le courant : elle a vu une tortue imbriquée qu'elle arrive à rejoindre. Nous finissons la plongée par un long, très long palier sous le bateau car il y a plein de choses à voir dans 3 mètres d'eau et Davy veut prolonger ses paliers, suite à ses exercices pour le N3 lors de sa plongée précédente.

Le soir, nous mangeons à l'appartement, en commençant par un petit punch coco, après avoir admiré le coucher de soleil (aucun nuage à l'horizon, nous avons même vu le rayon vert).

Météo de la journée :
Grand soleil, quelques gouttes de pluie, le matin, au lever.

Mercredi 12 novembre : Explosion de saveurs !

Encore deux plongées aujourd'hui, encore... Ce matin, nous plongeons au Jardin Japonais (Prof. max. : 16 m / Tps : 63 min. / T° eau : 29 °C). Le spectacle commence, une nouvelle fois, dès la mise à l'eau par une énorme langouste en pleine eau. Elle ne cherche même pas à se réfugier dans un trou. Pendant qu'Anne-Marie la photographie, passe alors une petite tortue derrière nous. Nous la suivons et elle nous mène près d'une autre, grosse, tortue. Elles se mettent alors à se flairer le cul comme des chiens, incroyable ! Elles font quoi là ? Nous continuons ensuite la plongée en direction du sud, vers la pointe Malendure. Canyon après canyon, nous croisons un petit poisson ange français, des poissons bourses cabris et toute la faune habituelle de la réserve Cousteau... Par contre, il y a un léger courant qui nous pousse vers le sud, le retour est un peu sportif (sans réellement poser de problème car on peut jouer avec le relief, en ne palmant qu'au dessus des crêtes puisque l’on est protégé du courant au fond des canyons). De retour au mouillage, nous passons dans la petite grotte qui débouche pile-poil sous le Yaisa, plus amusant qu'intéressant. Anne-Marie, de nouveau, ne veut plus remonter, le palier s'éternise donc...

Après un bain à la piscine, nous nous préparons pour aller manger dans un restaurant à Bouillante, dont Jacky nous a vanté la cuisine (et les langoustes, vu que ce sont celles qu'il pêche). Il s'agit du restaurant "O Z'Epices", tenu par un jeune et sympathique chef guadeloupéen, Jimmy Bibrac. Déjà, en découvrant la "carte" (même s'il s'agit d'une grande ardoise), nous en salivons à l'avance et nous avons envie de tout goûter, ce qui est impossible. Bref, nous ne savons pas quoi choisir... Déjà, nous commençons par un ti'punch (au Bologne, bien dosé), c’était facile à choisir, mais nous finissons quand-même par nous décider. Le serveur nous apporte alors un amuse-gueule, des rillettes de raie dans une petite verrine, et cette première note sonne extrêmement juste : c'est délicieux !