Jeudi 13 novembre : (suite)
En rentrant de la plongée, nous passons quand-même acheter un poulet boucané, même si le magasin a changé de gérant depuis 2011 et que les poulets sont moins bons, d'après Mymy, la serveuse de Dada (on ne peut que confirmer, ils n'ont plus le bon goût de boucané comme en 2011 ; ce sont des bons poulets grillés-fumés, mais sans plus). Ce poulet boucané est prévu pour demain midi, entre les plongées, car ce soir, nous allons manger chez Dada qui propose un nouveau (et délicieux) plat à sa carte : de l'espadon à la crème fraîche (avec une épice genre basilic). C’est, bien évidemment, ce que nous choisissons de manger, après l'assiette de crudités-accras (ils sont particulièrement bons les accras, ce soir) et avant une glace coco pour Anne-Marie et une banane flambée pour Christophe. Au fait, il y avait aussi deux punch Dada à l'apéro (le contraire aurait été surprenant) et une bouteille de "Capes Dolé" que Mymy nous apporte maintenant sans même que nous ayons besoin de la commander.
Météo de la journée :
Grand ciel bleu et grand soleil, malgré un passage nuageux vers 14 heures, avec un arc en ciel au dessus des îlets (mais nous n'avons pas eu de pluie). Coucher de soleil un peu derrière les nuages.
Cousteau a perdu sa main, il fallait le secourir
(nouvelle espèce de chevalier ponctué ?)
Vendredi 14 novembre : A bas les cadences infernales !
Vers 8 heures du matin, pendant le petit déjeuner, nous voyons passer derrière les îlets Pigeons, le premier Imoca (des gros monocoques taillés pour des courses en solitaire comme le "Vendée Globe") de la Route du Rhum : c'est François Gabart sur Macif.
A 9 heures et demi, nous sommes au club de plongée pour la plongée de 10 heures. Il y a du monde ce matin, si bien que le Démélou, le tout nouveau bateau du club, est de sortie pour embarquer tout ce monde en direction de la Piscine (Prof. Max. : 22,6 m / Tps : 70 min. / T° eau : 29 °C). Ne sachant pas s'il y a du courant, nous partons d'abord vers le milieu de la baie. Comme aucun courant ne se fait ressentir, nous partons donc vers la droite, en direction de la Pointe Barracuda que l'on ne peut pas faire souvent, justement à cause du courant. Après une quinzaine de minutes de plongée, nous voyons passer sous nos palmes une murène en pleine eau. Malheureusement, il n'y a pas que nous sous l'eau en tant que photographe et un malotru-photographe se dirige à toute vitesse vers notre murène à nous, en nous brûlant un peu la priorité ! Ah, il n'y a pas de code sous l'eau, donc pas de priorité ? Mais, ce n'est pas parce que l'on est sous l'eau qu'il faut oublier le savoir vivre, non ? Ce n'est pas grave car, de toute façon, la murène trace à toute vitesse... Au retour, nous croisons une tortue mais, à peine nous nous rapprochons d'elle, qu'elle remonte à la surface. Nous restons quelques minutes à attendre pour voir si elle redescend, mais peine perdue. De retour à la Piscine, nous repérons un beau poisson capitaine mais il est derrière un rocher, près du sable qui est un peu remué, la photo ne donnera rien. Bien évidemment, nous attendons sous le bateau, à fureter, que les baptêmes se finissent avant de remonter à notre tour. Pour une fois, nous prenons un verre de planteur, puisque c'est bientôt l'heure de l'apéro (à 9 heures et demie du matin, ça le fait moins quand-même).