-- Retour acceuil --
-- Retour carte --
-- Calendrier, jeu, etc... --
-- Nous contacter --
-- Nous suivre sur Facebook --
-- Photos de Plongées --
-- Photos de Week-ends --
-- fourre-tout de Voyage --
GUADELOUPE du 6 au 24 novembre 2014
Voyage du 6 au 24 novembre 2014
-- Retour sommaire --
Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Samedi 15 novembre : (suite)

Le café produit par Vanibel est de l'arabica (espèce), de la variété Bourbon (puisque cette variété vient de l'île de la Réunion ; le Moka est une autre variété d'arabica). Comme le vin, chaque café a son terroir : celui de Vanibel est caractérisé par l'altitude (400 mètres) et les sols de la Soufrière, très acides (pH 4,5). A Vanibel, les caféiers, plantés sous les bananiers, sont alignés : les jeunes plants qui repoussent naturellement comme à la Grivelière (mais le guide ne mentionne pas les rats dans cette repousse mais ça doit quand-même être le cas), sont récupérés pour être replantés en ligne pour faciliter le travail des cueilleurs qui s'occupent chacun d'une rangée.

Après les caféiers, nous passons au moulin à eau restauré qui servait à déceriser, mais aussi à retirer la parche des graines grâce à de gros pillons qui n'écrasaient pas la graine car ils n'allaient pas jusqu'au fond des mortiers : juste le frottement mécanique servait à retirer la fine enveloppe qui entoure le grain. Ensuite, pour séparer le grain et son enveloppe, il suffisait de passer le tout au tarare, une machine à faire du vent (finalement, au travail, on en a plein de tarares mais généralement, on les appelle plutôt SHD, supérieur hiérarchique direct ; oui, c'est une mauvaise blague de Christophe ; au fait, Stéphane, si tu lis ces lignes, non, tu n'es pas un tarare, c'est à dire que l'entretien annuel n'est pas encore passé, mieux vaut prendre ses précautions ;-)).

En ressortant du moulin, nous allons voir les plants de vanille. A l'aide d'une feuille et d'un petit morceau de bois, notre guide nous explique comment les fleurs de vanille sont fécondées manuellement (une technique venant de l'île de la Réunion), opération qu'il faut faire à 5 heures du matin car la fleur s'ouvre durant la nuit et meurt au contact de la chaleur après le lever du soleil. Ils ont ici, par contre, beaucoup plus de réussite qu'à la Grivelière.

Il ne reste maintenant plus qu'à découvrir la dernière production de l'exploitation : la banane qui est une plante. L'exploitant ouvre alors une fleur de bananier qui se compose de plein de petites bananes en formation. Au début, ce sont des fleurs femelles qui apparaissent sur le régime, puis des fleurs hermaphrodites et enfin des fleurs mâles qui ne donneront rien. Il convient donc de couper la fleur à ce stade pour permettre aux fruits en formation de récupérer toute la sève et de grossir.

La visite se finit par le bâtiment de séchage des grains de café, moins joli que celui de la Grivelière, et celui qui abrite la machine, électrique, qui sert aujourd’hui à déceriser. Bien évidemment, la dégustation de café (et de mangue) clôt la visite (le café Vanibel, aussi vendu sur place, est meilleur que celui de la Grivelière, même si ce dernier était déjà bon ; mais il y avait du chocolat à la Grivelière ;-)). Cette visite était aussi intéressante que celle du matin, avec quelques redondances bien évidemment, mais aussi leurs spécificités. En fait, elles sont même assez complémentaires : les deux guides connaissaient bien leurs sujets, mais n'avaient pas la même approche.

En revenant sur Bouillante, en passant au centre-ville de Vieux-Habitant, nous ne pouvons pas nous retenir : ça sent bon le poulet boucané, du vrai cette fois ! Seul problème, ils ne sont pas encore prêts, il faut donc en commander un et revenir le chercher à 19 heures, juste le temps de faire 25 minutes de voiture pour renter au gîte, 25 minutes de bain à la piscine et 25 minutes pour revenir à Vieux-Habitant (en suivant le quatrième des Imocas de la Route du Rhum, Armel Tripon, qui longe la côte). Il faudra bien sûr 25 minutes pour revenir à Bouillante... 40 kms pour aller chercher un poulet boucané, qui dit mieux ? Mais, nous étions en manque. Le repas du soir est donc simple : avocat, (demi) poulet boucané et chips !

eclaircie

Météo de la journée :
Rares averses en journée (il est tombé 3 gouttes d'eau sur les hauteurs, au moment où nous arrivions aux plantations). Grosse averse, le soir, histoire de rouler dans le noir et sous la pluie, pour aller chercher le poulet boucané...

Grains de café...

Page n° 20 sur 32 :

"Récit du séjour (13 / 24)"
-- Page précédente --
-- Page suivante --
© 2025 AMVDD.FR
ATTENTION :Site testé avec Firefox, Safari et Google Chrome sur Mac OS X, iOS, Android et Windows. L'affichage du site est loin d'être optimum sur smartphone (Apple !) mais c'est comme ça et puis c’est tout (puis, sur tablette, il n'y a pas de souci) ! Le Javascript doit être autorisé et dans un ancien navigateur, vous devrez peut-être installer un plug-in, comme par exemple Quicktime, pour visionner les vidéos encodées en mpeg-4.