Dimanche 16 novembre : (suite)
De retour à Malendure, nous passons au Ranch commander une pizza. Nous choisissons une "Antillaise", au poisson fumé, mais il faudra revenir la chercher dans une heure, à 19h30. Anne-Marie commande aussi des accras pour manger à l'apéro. Quand nous revenons chercher notre commande, la pizza nous attend au chaud au dessus du four mais les accras ne sont pas prêts. Nous les attendons donc, une dizaine de minutes, largement le temps qu'il faut à Murphy pour frapper à nouveau. En servant un autre client, le barman se trompe et lui refile notre pizza. Donc, quand nos accras furent enfin prêts, notre pizza a disparu ! Heureusement, que l'autre client avait commandé un "Piémontaise" qui nous convenait. Le barman nous accorde de ne payer que le prix d'une "Piémontaise" alors qu'on avait commandé une "Antillaise", 1,50 euro plus chère, encore heureux . On va dire que ce n'était pas son jour dans la catégorie "gaffes et bévues"... Elle était bonne, cette "Piémontaise", elle manquait juste de poisson fumé !
Météo de la journée :
Grosses averses entrecoupées de belles éclaircies. Par chance, nous n'avons pas eu une goutte de pluie sur la plage (enfin, il y en a eu trois mais elles ne nous ont pas mouillés puisque nous sommes restés dans l'eau de mer) alors que nous avons traversé de gros grains sur la route, avant d'arriver à Deshaies.
Lundi 17 novembre : A la station de nettoyage...
8 heures, plongée sur le Franjack (Prof. Max. : 23 m / Tps : 49 min. / T° eau : 29 °C) : en voilà une épave qu'elle est belle, bien colonisée et pas trop profonde ! Nous avons appris qu'une murène verte hante l'épave (même, si après relecture du carnet de voyage, nous l'avons déjà cherché en 2011) : elle se trouve souvent, soit derrière une tôle au sommet de l'escalier de la cale moteur, soit sur le pont, dans un gros tuyau qui servait à aspirer le sable. Même si nous n'aimons pas trop nous aventurer, sous l'eau, dans des endroits étroits et sombres comme une cale moteur, cette fois, la motivation de trouver cette murène l'emporte sur la crainte. Mais peine perdue, elle n'est pas là. Nous retournons alors sur le pont pour regarder dans le tuyau : rien ! Nous croisons alors Manu, avec sa palanquée, qui nous dira, en sortant de la plongée, qu'il a essayé d'attirer notre attention car la murène verte était juste à côté du tuyau... Murphy est toujours dans les parages !
Barracuda à la station de nettoyage
Mais, ce n'est pas bien grave car nous apercevons alors le gros barracuda qui tournait l'autre matin autour de l’épave, mais sans sa cour. Il est immobile à une station de nettoyage. Anne-Marie a même le temps de faire le tour pour le photographier des deux côtés. Et juste en dessous du barracuda, plus calme lui aussi, le gros diodon qui habite aussi dans l'épave (c'est pratiquement certain que c'est le même depuis des années). Et ça ne s'arrête pas là : il y aussi un beau poisson capitaine ! Au palier, nous en profitons pour faire un selfie sous-marin : cette pratique narcissique est énervante mais ce n'est quand-même pas donné à tout le monde d'en faire un sous l'eau
.
Après la plongée, nous refaisons, encore, quelques courses au supermarché (nous sommes en panne de plaquettes de chocolat et nous en avons trouvé de très bons fabriqués sur l'île) et nous faisons le plein d'essence car demain matin, nous sommes susceptibles de nous rendre à la marina de St François. Ca fait des années que nous venons en Guadeloupe et nous n'avons jamais mis les pieds à Petite Terre. Il faut dire que les excursions de groupe où le rhum coule à flot au rythme d’une sono poussée à fond, ne nous font pas trop envie. Mais, puisque nous avons passé notre permis bateau il y deux ans, nous pensions en louer un demain. Sauf que les prévisions météo ne sont pas bonnes (vent et houle) et que les chances de pouvoir sortir en mer sont minimes.