Lundi 17 novembre : (suite)

Après un bain à la piscine (du "Maryjack Tropic") et s'être restauré, nous repartons plonger à la Piscine (entre les îlets Pigeon) à 14h30 (Prof. Max. : 20 m / Tps : 65 min. / T° eau : 28 °C). Ce matin, après le Franjack, le club est allé au Jardin de Corail et ils ont eu du courant qui venait de partout. Comme il y a des baptêmes cet après-midi, la Piscine était donc un site plus approprié. Nous partons donc en direction de la Pointe Carangue. Nous avons un léger courant dans le nez mais il ne pose pas trop de problème. Nous apercevons alors un baliste royal en train de fouiller le sable et comme cette tâche semble lui prendre toute son attention, il se laisse facilement approcher. Nous croisons ensuite une murène en pleine eau, des carangues à gros yeux et un thazard. Vers la Pointe Carangue, le courant semble s'inverser. Pour éviter d'avoir à lutter contre le courant au retour, Christophe décide de faire demi-tour après seulement 25 minutes de plongée. Mais, avant de retraverser la bande de sable qui nous sépare du mouillage, nous restons un long moment vers les 15 mètres de profondeur, sur le haut du tombant, à chercher langouste ou tortue qui se sont faits rares ces dernières plongées. Mais aucune antenne ou écaille en vue, dommage !

Le soir, triste nouvelle : la bouteille de punch coco est terminée ! Il nous reste encore un peu de punch ananas-maracudja mais ça va bientôt être la panne sèche. Trois hypothèses sont possibles : 1- être sage et ne plus boire que de la "Capes Dolé", 2- acheter une petite bouteille de rhum blanc pour faire des ti'punchs ou 3- acheter une nouvelle bouteille de punch coco que nous n'arriverons pas à finir avant le départ. Le choix est difficile mais la réponse est finalement simple : prendre une bouteille de "Capes Dolé", pour transvaser le punch coco qui nous restera à la fin de la semaine (la bouteille en plastique ne casse pas et est 200 grammes plus légère qu'une bouteille en verre) !

Météo de la journée :
Petites ondées passagères (quelques averses, un peu moins qu'hier).

Mardi 18 novembre : Sous le sable...

A 8 heures (et quelques) du matin, nous ne sommes que deux à embarquer sur la Yaisa pour une plongée à la Pointe Malendure (Prof. Max. : 18 m / Tps : 62 min. / T° eau : 28 °C). En arrivant à la bouée, Christophe a bien du mal à attraper le mouillage. Visiblement, il y a du courant. Cela se confirme quand Jérémy met le pendeur à l'eau : malgré un poids d'un kilo, le détendeur est pratiquement à la surface, emporté par un fort courant. Nous décidons donc avec Jérémy que nous allons faire une dérivante : il nous met à l'eau ici et il nous récupérera au Jardin Japonais. A la mise à l'eau, juste le temps de descendre, le courant nous a bien emmené sur une bonne vingtaine de mètres mais heureusement, nous ne tardons pas à croiser un gros piton rocheux qui permet de nous abriter. Ensuite, les canyons nous permettent aussi de nous abriter et finalement, arrivé au Jardin Japonais, le courant ne se faisait presque plus ressentir. Mais avant d'en arriver là, nous avons bien sûr vu une première tortue, une murène en pleine eau, des crevettes nettoyeuses, une seconde tortue qui remontait en lâchant des bulles d'air, un coné ouatalibi en pleine séance de nettoyage par une crevette de Pederson et au final, trois mètres avant le mouillage, une grosse langouste au même endroit que la semaine dernière (ça doit être la même).

Avant de remonter à l'appartement, nous passons encore une fois au supermarché (pour acheter de la purée cette fois, pour manger avec des chipolatas ; nous avons mangé pas mal de chipolatas pendant ce séjour , il faut dire qu’il n’y avait pas beaucoup de choix au supermarché) puis au petit marché aux légumes pour acheter des ananas. Nous demandons à la vendeuse si elle a du punch coco ? Elle n'en a pas mais, par contre, elle peut, peut-être, nous en avoir pour ce soir. Avant de manger, nous profitons de la piscine. Cette année, nous en aurons vraiment bien profité (ça commence à faire bilan du séjour, ce n'est pas terrible ça...).