Mercredi 19 novembre : Le labre de Cousteau !
A 8 heures du matin, nous partons plonger aux Sources d'Eau Chaude (Prof. Max. : 21 m / Tps : 61 min. / T° eau : 29 °C). Quand nous arrivons au niveau du tombant, en début de plongée, nous croisons aussitôt un grand poisson ange français, ainsi qu'un gros barracuda accompagné d'un thazard. Nous observons ensuite une vieille de roche à la station de nettoyage : une crevette de Pederson s'est introduite tout au fond des branchies de sa cliente. Christophe joue ensuite avec une demoiselle (Fred n'avait qu'à pas montrer le mauvais exemple ). Dès qu'il agite le bout du doigt, la demoiselle charge et n'hésite pas à pincer la peau. Par contre, dès qu'il arrête d'agiter le doigt, la demoiselle n'est plus excitée et ne charge plus (désolé, c'est de la faute à Anne-Marie, elle n'avait qu'à pas raconter des conneries sur l'enregistrement du jour). Nous croisons alors une tortue qui nous snobe un peu. Mais il est temps de revenir au bateau, d'autant plus que Christophe a un peu consommé d’air lorsqu'il a joué avec la demoiselle. Anne-Marie ne veut plus remonter, elle a encore de l'air...
Pour une fois, nous ne passons pas au supermarché faire des courses, une première depuis le début du séjour (nous irons quand-même sur le parking du supermarché, le soir, pour aller chercher une pizza "Antillaise" au Ranch). Après un bain à la piscine, nous préparons notre poisson sauce colombo, avec le pot de sauce tout prêt acheté au supermarché de Baillif, mais elle n’est pas bien terrible.
De retour au club pour 14h30, nous attendons un long moment avant d'embarquer sur le Yaisa. Il faut dire que la route de la Traversée est toujours fermée et des clients sont encore en retard. Cet après-midi, nous partons plonger (encore ) au Jardin de Corail (Prof. Max. : 20 m / Tps : 63 min. / T° eau : 29 °C). Nous comptions, comme les dernières fois, partir plein est, c'est à dire par la gauche de la langue de sable à Cousteau, mais le courant est très fort. Nous repassons donc devant Cousteau pour rejoindre le bord de l'île, plus abrité du courant. Pour éviter de souffrir du courant, nous jouons ensuite avec le relief, en passant de banc de sable en banc de sable, en nous protégeant derrière les patates de corail. Nous croisons alors des bancs de carangues à gros yeux, qui apprécient le courant, et un gros poisson porc-épic. Un thazard se prend alors d'affection pour nous car il se met à nous tourner autour pendant un long moment. Le retour se fait sans le moindre effort, porté par le courant.
De retour à la langue de sable à Cousteau, nous sommes accompagnés par des carangues à gros yeux. Nous repassons alors près de la statue de Cousteau et Christophe repère que le petit trou du bras de Cousteau est squatté par un petit labre nettoyeur. Christophe essaie bien de se faire nettoyer mais le labre se réfugie dans la bras de Cousteau. Anne-Marie tente ensuite de nouvelles photos de marionnettes à tête d'or, dans la sable, avant de revenir à la patate de corail qui abrite les langoustes, juste sous le bateau (on les avait vus à la mise à l'eau). Une des langoustes a perdu ses antennes, il y a fort à parier qu'un plongeur indélicat à essayer de tirer dessus. Nous finissons la plongée en furetant quelques minutes sous le bateau, dans 3 mètres d'eau, en attendant la fin des baptêmes de plongée.
Météo de la journée :
Meilleur qu'hier ! Deux averses : une, le midi avec double arc-en-ciel et trois gouttes d'eau et une autre, le soir. Finalement, il a fait plutôt beau alors que Météo France annonçait du mauvais temps.
Jeudi 20 novembre : Et de 20 !
A 8 heures du matin, nous nous immergeons au Jardin Japonais (Prof. Max. : 17 m / Tps : 64 min. / T° eau : 28 °C). Nous sommes trois dans la palanquée, un sympathique N2, vendeur de maillot de bain aux Sables d'Olonne dans le civil , s'est joint à nous. Notre langouste préférée n'est pas au rendez-vous, nous continuons donc en direction de la Pointe Malendure. Après avoir survolé quelques canyons, nous observons alors une petite murène mais, moins d'un mètre plus loin, une seconde murène est en train de se faire nettoyer par une grande crevette nettoyeuse. Par contre, au fur et à mesure que nous nous éloignons du Jardin Japonais, le courant devient de plus en plus fort et nous pousse vers la Pointe Malendure. Pour éviter d'avoir à lutter contre au retour, nous faisons demi-tour. Avant de revenir au mouillage, nous croisons une grosse tortue qu'Anne-Marie ne voit pas. Christophe, après avoir montré du doigt la tortue, s'était retourné pour chercher autre chose mais à la fin du 360 °, il revoit Anne-Marie haussant les épaules, se demandant bien ce que Christophe a montré. Bin, une tortue ! Elle venait même de passer au dessus. Le chélonien est maintenant en train de remonter à la surface, trop tard pour la photo. Heureusement, pour consoler Anne-Marie, un gros poisson ange passe près de nous.