Jeudi 20 novembre : (suite)

De retour sous le bateau, nous entreprenons alors de faire le tour du mouillage, comme nous l'avons fait avant-hier avec Fred. Peut-être aurons-nous la chance d'apercevoir un serpenton tacheté dans le sable (mais nous n'aurions pas osé mettre les mains dans le sable, un tuba aurait bien pu faire l'affaire) ? Inutile de faire des plans sur la comète (ou d'essayer de se poser dessus), nous n'avons rien vu ! C'est donc la fin de la plongée, après être passé par la petite grotte située sous le bateau.

Aussitôt de retour sur le Yaisa, nous étalons tout notre matériel sur le pont à l’avant : il tombe des trombes d'eau, ça va permettre de commencer à le rincer. Au club, nous passons quand-même tout notre matériel au jet d'eau, ainsi que nos sacs de plongée qui ont stocké nos stabs encore toute salées entre les plongées. Il ne reste plus qu'à payer les 3 derniers forfaits "10 plongées" (avec les suppléments pour la plongée de nuit) et de faire nos adieux à toute l'équipe présente des Heures Saines, en espérant les revoir dans deux ou trois ans (c'est certain que l'on reviendra plonger à Malendure). De retour au gîte, nous essayons d'étendre un peu partout notre matériel pour le faire sécher malgré la pluie et les 80 % d'humidité. Les combinaisons et les stabs que nous avons laissées sous le carbet auront déjà bien séché le soir, il faut dire que le carbet est bien aéré et que le vent est aussi assez fort, cela a bien aidé.

Après nos "chipolatas purée", il ne reste plus qu'à profiter du hamac car la pluie ne s'arrête pas... Heureusement, vers 14 heures, quelques trouées dans les nuages semblent annoncer la fin de la pluie. Nous décidons alors d'aller à la plage de Malendure. Mais, à 15 heures, à peine avons-nous posé nos serviettes sur la plage, que quelques gouttes de pluie tombent à nouveau. Qu'à cela ne tienne : nous remettons toutes nos affaires dans le grand sac de course en plastique et nous allons nous baigner : au moins là, l'eau de pluie de risque pas de mouiller !

Nous restons plus d'une heure dans l'eau (il s'est heureusement arrêté de pleuvoir), juste le temps de voir arriver des couillons en banane gonflable tractée, avec la musique à fond sur le semi-rigide remorqueur, et de voir passer des plongeurs japonais. D’accord, ce n'étaient pas des japonais, mais bien des européens. Par contre, ils utilisaient de casques de plongée, qui semblent avoir été inventés pour les touristes japonais qui veulent découvrir les fonds sous-marins sans utiliser le bon vieux scaphandre autonome démocratisé par Cousteau. Ces casques, au demeurant fort lourds, nous semblent une manière assez dangereuse d'explorer les fonds marins : dangereux pour le speudo-plongeur car s'il trébuche et perd son casque, c'est la tasse assurée, mais aussi dangereux pour les fonds sous-marins qui sont piétinés. Avec le scaphandre autonome (et donc, des palmes), un débutant peut certes abîmer le corail avec les palmes, mais avec un bon moniteur, le corail sera préservé !

Ce soir, nous mangeons chez Dada : punch Dada, assiettes de crudité-accras avec un morceau d'avocat, fricassée de calamar pour Christophe et colombo de poulet pour Anne-Marie et bien évidemment, pour finir, bananes flambées ! De toute façon, il fallait bien ce bon repas pour nous remettre des désagréments de cette journée pluvieuse...

Météo de la journée :
Grosses averses ! Mur d'eau devant la terrasse pendant le petit déjeuner, il a plu (à gros bouillon) toute la matinée. Timide éclaircie en début d'après-midi. Re-grosse averse de 17h30 à 18h30, avant le coucher du soleil.

Plonger avec ça ? Non, merci !