Samedi 22 novembre : (suite)

Par contre, en haut, près de la croix, ça vaut le coup d’œil : superbe vue panoramique sur la baie de Malendure ! La météo pourrait être un poil meilleure mais tant pis, c'est comme ça. Nous redescendons ensuite près de la petite plage de sable blanc du Jardin de Corail, avant de continuer notre exploration du côté de l'Aquarium. Par contre, c'est une plage de gros galets et avec les vagues qu’il y a aujourd’hui de ce côté de l'île, c'est assez dangereux de se mettre à l'eau depuis cette plage (mais des touristes l'ont fait).

Nous retournons donc à la Piscine pour explorer les fonds sous-marins avec les masques-tubas prêtés par le loueur (ils sont merdiques à souhait, nous aurions dû prendre les nôtres, avec nos palmes mais comme ce sont des palmes réglages, à utiliser avec des chaussons en néoprène qui sont en train de sécher ; nous ne pouvions, pratiquement, pas les prendre pour cette sortie en kayak). De toute façon, qu'est-ce que nous allions vraiment voir de plus dans 1,50 m d'eau alors que nous avons passé quelques heures sous l'eau dans les parages ces deux dernières semaines ? D'accord, pour ceux que ça intéresse, on peut très facilement voir quelques poissons perroquets ou poissons coffres, c'est toujours intéressant ! Pour passer le temps agréablement, nous trouvons une activité assez surprenante : nous enfilons nos gilets de sauvetage par les pieds, genre couche-culotte, et nous barbotons ainsi pendant une heure dans l'eau à 29 °C !

Comme nous avions peur d'avoir du vent de face pour rentrer à Malendure, nous quittons la Piscine à 16 heures. Au passage, nous allons dire bonjour aux Heures Saines qui sont aussi en train de repartir. Avec un bon coup de pagaie, nous allons presque aussi vite que le Yaisa . Si bien que 16 minutes plus tard, nous sommes déjà de retour près de la plage de Malendure. Nous n'allons quand-même pas rendre le kayak maintenant ? Nous l'avons loué jusqu'à 5 heures du soir. Nous nous dirigeons alors vers la plage de petite Malendure, nous ne sommes jamais allés voir par là. Puis, nous remettons le cap vers le ponton. Nous apercevons alors une tortue faire surface juste devant le kayak. En dessous, il doit y avoir un grand herbier dont les tortues vertes raffolent.

Nous apercevons alors Manu ramener le Yaisa à son mouillage : ils n'avaient personne pour la plongée de nuit alors ils l'ont annulée (pour descendre à 40 m sur le Gustavia sans voir trop de faune, il y a du monde, mais pour voir une faune abondante, de nuit, sous 10 mètres d'eau, il n'y a personne : le plongeur est quand-même assez surprenant). Nous faisons ensuite une revue des bateaux de plongée au mouillage dans la baie, il y a une épave flottante visiblement "équipée" pour la plongée... Nous serions bien tentés de savoir à quel club il appartient. Finalement, nous rendons le kayak à 16h50, tant pis, on n'allait quand-même pas faire des ronds dans l'eau pendant 10 minutes.

Au fait, nous avons oublié de parler des "24 heures de Bouillante", une compétition internationale de marche à pied : les coureurs font des allers-retours dans Malendure, escortés par une voiture-sono que l'on entend (faiblement) depuis le gîte. Nous espérons pouvoir passer pour aller au restaurant à 19h45...

Ce soir, nous allons donc manger au restaurant "O Z'Epices". Nous commençons par une bouteille de "Capes Dolé" et deux ti'punchs au Bologne. En entrée, nous prenons un tartare de marlin (voir la journée du mercredi 12 novembre) et un délice de croustillant : un morceau de poisson fumé, un petit nem de poisson, un balaou frit, une petite brochette de lambi (excellentissime), une pipette de sauce pimentée et une quenelle de légumes : c'est une tuerie ! Mais, bien évidemment, le clou du repas est la langouste rôtie (500 grammes, par personne). Elle est parfaitement cuite, pas sèche du tout, cuisinée avec une petite sauce un peu amère et un piment doux... De toute façon, c'est totalement inutile d'essayer de décrire le goût de cette langouste, c'est juste trop bon, ça suffit largement comme description, non  ?