Semaine 33, la semaine du 15 août : 840 euros la semaine dans le plus petit bungalow d'un grand camping de Palavas-les-Flots (avec accès gratuit à l'espace pétanque et aux soirées dansantes)... Cela doit plaire à des personnes, c'est tout à fait leur droit, mais il faut tout de même avouer que c'est extrêmement cher pour une prestation qui ne nous fait pas rêver du tout... Dire que passer deux semaines dans un gîte au mois de novembre (en dehors de la saison cyclonique) en Guadeloupe coûte moins cher qu'une semaine dans un bungalow d‘un camping à Palavas-les-Flots au 15 août !
Comme certains services de l'entreprise où nous sommes employés, ceux où nous travaillons, étaient fermés la semaine du 15 août (alors que les clients attendent tous leurs projets avec impatience pour début septembre), nous nous apprêtions à rester à la maison, comme l'année dernière, prêts à subir à nouveau une météo déplorable comme l'attestent ces relevés météorologiques de l'aéroport de Francazal (même Gollum a dû avoir meilleur temps dans les Monts Brumeux de la Terre du Milieu) :
Pour éviter de déprimer lors de cette onéreuse et pluvieuse semaine du 15 août, nous avons donc cherché ce que nous pouvions faire. Plonger à Mayotte, avec les baleines dans le lagon, c'est très tentant, non ? Mais voilà, en août, vacances scolaires obligent, les métropolitains vont voir leurs parents ou amis vivants là-bas (ou les métropolitains vivant là-bas reviennent voir leurs parents en métropole) et le prix des billets d'avion grimpe, grimpe, jusqu'à des sommets prohibitifs (en tous cas, nous ne pouvons pas partir plusieurs fois dans l'année avec des billets d'avions aussi chers). Même si nous comptons bien retourner à Mayotte pour observer les baleines, ça ne sera certainement pas la semaine du 15 août ! De toute façon, que ce soit Mayotte ou ailleurs, le problème est toujours le même : le prix des billets d'avion double ou triple en période de vacances scolaires !
Autres solutions ? Partir dans le sud de l'Europe : même si la Croatie offre des hébergements moins onéreux qu'en France, nous n'avions pas envie d'y retourner dans l'immédiat. Puis, il y a trop de monde en cette période de l'année dans le sud de l'Europe, il aurait fallu s'y prendre bien à l'avance... Le nord de l'Europe : nous avions envie d'avoir un peu de soleil (mais sans faire de séjour balnéaire) et de fuir la pluie, c'était donc une mauvaise idée... En dehors de l'Europe : nous revenions (presque) du Japon, avec un décalage horaire important, nous ne voulions pas, de nouveau, revenir de vacances plus fatigués qu'au départ, donc hors de question de traverser plusieurs fuseaux horaires, même pour aller en Guadeloupe (qui a vu passer, de très près, Danny et Erika, deux fortes tempêtes tropicales, respectivement, le 24 et le 27 août) !
Assez rapidement, nous avons pensé retourner en Afrique Australe puisque nous partageons les mêmes méridiens et que ce n'est pas une destination trop courue. Nous ne comptions pas réaliser le grand voyage que nous rêvons de faire entre la Namibie et le Botswana, car il aurait fallu s'y prendre à l'avance, mais "juste" visiter le parc Kruger en Afrique du Sud qui fait aussi partie de nos destinations de rêve (l'observation des animaux sauvages, au dessus ou en dessous de l'eau, est notre grande passion). Anne-Marie a alors cherché des agences de voyage locales et francophones, mais sans succès ! Elle s'est donc tournée vers la dernière agence de voyage française en date avec qui nous avons eu à faire lors du voyage en Irlande, c'est-à-dire l'agence "Comptoir des Voyages".