Les risques de croiser un anophèle, le moustique vecteur du paludisme, nous semblait alors moindre que d'avoir un pilote dépressif dans l'avion (même si les pilotes "Turkish Airlines" ont l'obligation d'être mariés pour éviter la dépression). Puis, nous avions aussi bien plus de risque de souffrir des effets secondaires des antipaludéens que de voir passer un moustique (à noter que les soirs ou les matins, nous n'avons vu aucun moustique dans les camps, mais cela ne signifie pas qu'il n'y a aucun risque).
In extremis, nous avons aussi réservé un GPS en location sur place, histoire d'éviter de se perdre dans un township en sortant de l'aéroport de Johannesburg et d'avoir encore un appareil photo pour Kruger !
Juste le temps de finir de trier les photos et d'écrire le récit de voyage du Japon, que nous repartions déjà, pour l'Afrique du Sud, sans avoir préparé grand-chose (c'est l'avantage de passer par une agence de voyage, si celle-ci est compétente), sauf peut-être la liste de courses à faire avant d'entrer à Kruger : quelques cannettes de Savanna pour se rafraîchir après les safaris, quelques bouteilles de chardonnay et de shiraz pour l'apéro et les repas et une bouteille d'Amarula pour un petit digestif avant de s'endormir !