Poisson perroquet à bosse

Dimanche 20 mars : The Liberty day !

A 4 heures du matin, le réveil sonne... Un quart d'heure plus tard, nous sommes sur la plage, prêts à embarquer sur le Markisa et à 4 heures et demie, le bateau met le cap sur Tulamben que nous rejoindrons dans une heure. En attendant, nous déjeunons, tout est prévu : pain, beurre, confiture, thé, café (attention : la préparation du café à la méthode balinaise est la même que la méthode turque !).

Le soleil n'est même pas encore levé quand nous nous mettons à l'eau à proximité de l'épave du "USAT Liberty", juste une faible lueur apparaît vers l'est. Comme le Markisa ne peut se rapprocher de l'épave qui affleure par endroit sous la surface, nous commençons par nager au dessus du sable, avant d'aborder un monticule. Nous commençons alors à voir quelques bouts de tôle, mais rien qui ne ressemble vraiment à une épave digne de ce nom. Puis, d'un coup, sans vraiment s'en rendre compte, nous sommes dans l'épave, nous reconnaissons des morceaux de pont, des parois. Et dans un trou, un énorme poisson perroquet à bosse se retrouve alors dans le faisceau des phares. Et juste en dessous, dans un autre trou, un autre perroquet à bosse... Ils sont vraiment gros et impressionnants et nous sommes tout près d'eux, whouaaaa ! Au final, nous en observons 3 (le dernier était encore sous une grande tôle de l'épave alors que le jour était déjà bien levé).

Par contre, alors qu'il nous semblait être les premiers sur l'épave (mais ça fait déjà une quinzaine de plongeurs), nous nous retrouvons assez vite entourés d'autres plongeurs. Ceux-ci proviennent des clubs de Tulamben, ils plongent sur l'épave depuis la plage toute proche. Anne-Marie se trompe alors de palanquée et elle a dû tester toutes celles du Markisa car Saïd lui a montré un poisson scorpion feuille qu'elle a pris en photo (elle était donc perdue mais pas vraiment en train de rechercher désespérément sa palanquée )... En tous cas, pendant 4 ou 5 minutes, Christophe se retrouve seul avec Julien qui ne sait pas où sont aussi passés Cécile et Philippe qui composaient initialement la palanquée ! Heureusement, nous finissons par nous retrouver tous sous l'eau (au fait, voici la version d'Anne-Marie : "Alors que je prenais une photo, je me retourne et je me retrouve toute seule. Je recherche donc les membres de ma palanquée, je trouve Cécile et Philippe et me dis c'est bon, j'ai retrouvé ma palanquée. Mais je les reperds de suite après, me voilà en train de planifier ma remontée à la surface comme le prévoit la procédure en cas de perte... je cherches quand même un peu plus et ouf, je retrouve Christophe et Julien, me voilà sauvée ! Mais pendant quelques minutes, je n'ai pas été très fière.") et nous continuons l'exploration de l'épave. L'épave est très poissonneuse : poissons lime, gros diodons, poisson ange à demi-cercle (un poisson ange que nous n'avions encore jamais vu), etc... Les plongées de la journée ont tellement été riches en observation que, le soir, nous ne nous rappelons plus trop de tout ce que nous avons vu lors de cette première plongée. Mais une chose est certaine : c'était une magnifique plongée !

Après nous avoir tous récupérés, le Markisa se rend à proximité du site de la seconde plongée. En attendant les une heure et demie d'intervalle surface, nous en profitons pour nous baigner. Il faut dire que cela a commencé par un concours de plongeon depuis le sundeck, ce qui peut être dangereux si on ne s'écarte pas assez du bateau lors du saut (on risque alors de se prendre la balustrade du premier pont comme, par exemple... Désolé, nous ne pouvons pas dire qui mais cette personne est passée très près de la balustrade).