Dimanche 20 mars : (suite)

Nicolas nous amène alors dans un bar tout proche, situé sur une colline qui surplombe une petite baie. Au loin, le mont Agung se dresse majestueusement dans la lumière dorée du soleil couchant. Nous goûtons alors un nouveau cocktail, l'"arak madu" : arak, miel, jus de citron et tonic (un cousin très proche de l’"arakatack" du "Joe Bar" à Pemuteran). Ca se laisse bien boire ! Du coup, Christophe en reprend un second alors qu'Anne-Marie passe au jus de fruit.

Le repas du soir est assez occidental : soupe de potiron (en entrée), confit de poulet (qui est une spécialité balinaise, quand-même) servi avec des pommes de terre et petit cake en dessert. C'était très bon, nous n'allons pas faire la fine bouche mais nous n'avons pas eu notre dose de riz du soir . Et demain, bonne nouvelle : par rapport à ce matin, c'est grasse-matinée ! Le réveil ne sonnera qu'à 6 heures et demie...

Météo de la journée :
Belle journée ensoleillée ! Le mont Agung était exempt de nuage le matin puis quelques nuages l'ont entouré en cours de journée mais sans plus. Pas de pluie !

Lundi 21 mars : Une plongée pharaonique !

Le petit train-train se met en place : 7 heures, petit-déjeuner, 8 heures, embarquement sur le Markisa. Et 20 minutes plus tard, nous nous immergeons sur "Pyramids", un récif artificiel composé de plusieurs pyramides faites de blocs de béton creux superposés. Ce récif a été bâti il y a une dizaine d'années et il est déjà très concrétionné et foisonnant de vie ! La plongée commence par longer un champ d'anguilles jardinières (elles poussent partout dans l'île, ces anguilles jardinières ). Les raies pastenagues à point bleus sont nombreuses posées dans le sable. Puis, nous arrivons sur les premières pyramides. Nicolas repère rapidement un premier poisson feuille scorpion blanc, puis un second de la même couleur et un rose. En fait, il n'a pas trop de mérite car il nous avoue après la plongée que ces poissons scorpions feuilles ne bougent pratiquement pas, il les retrouve au même endroit, année après année.

Nicolas nous montre aussi un petit crabe orang-outan tout velu. Par déformation professionnelle, Karine n’est pas en reste pour nous montrer des tas de choses comme cette énorme seiche, une bête de 40 / 60 centimètres de long (tentacules comprises), pas très craintive. Nous n'avions jamais encore vu une seiche aussi grosse (avec l'os de seiche, il y a de quoi nourrir 100,000 canaries ) ! Karine (ou Francine) nous montre aussi une grosse tortue imbriquée posée dans le corail et qui se laisse approchée. Nicolas se rattrape en nous montrant un dernier poisson scorpion noir (mais qui apparaît rouge foncé sur la photo, éclairé par le flash). Quant aux gros diodons à proximité des pyramides, nous les avons vu sans avoir besoin de personne .

Après cette plongée, la Markisa retourne à son mouillage dans "Jemeluk Bay" où nous profitons de l'intervalle surface pour faire trempette. Faizal, suivi de Julien et de Philippe se lancent alors dans une série de sauts périlleux. De cette manière, les une heure et demie d'intervalle surface passent vite. Pour la seconde plongée, le Markisa reste au mouillage pour la mise à l’eau car nous allons plonger sur "Jemeluk Wall", un tombant qui commence pratiquement sur le bateau et qui s'étend vers l'est. Nous nous immergeons à nouveau avec Nicolas et Karine (mais sans Francine qui n'est pas arrivée à passer ses oreilles à cause d'un rhum dû la climatisation du minibus ou de la chambre d'hôtel). Nouveau poisson scorpion feuille (un jaune), deux murènes, des petites crabes, des raies pastenagues à points bleus, un poisson scorpion, des balistes titans et clowns, de très beaux nudibranches : la plongée est de nouveau riche en observation. Par contre, bien qu'ayant cherché attentivement des hippocampes pygmées dans une gorgone, nous n'en avons pas vu ! Nicolas nous dit qu'il y en avait 6 il y a quelques années, puis 4, puis 2 et aujourd'hui, il ne semble plus y en avoir !

Nous sommes de retour vers une heure de l'après-midi à l'hôtel. Après le repas (nous confirmons : les plongées autour d'Amed sont bien plus marquantes que les repas qui sont aussi un peu moins bon qu'à l'hôtel de Pemuteran), nous repassons une grande partie de la journée dans la piscine. Tout séjour confondu, il y a fort à parier que nous battons notre record de temps passé dans l'eau .