Lufthansa :

Depuis l’année dernière, suite à un gros retard dû à une panne du Boeing B-747 sur le vol en partance pour le Japon, nous avions porté réclamation via une société (allemande) spécialisée dans la "défense" des droits des passagers (ce genre de société se rétribue par un pourcentage sur les indemnités versées) mais Lufthansa avait fait la sourde oreille à nos demandes, en tous cas, d’après ce que nous avait rapporté la société que nous avions contactée. Nous n’avions pas voulu passer au stade procès et nous avions laissé tomber.

Et bizarrement, même pas deux semaines après avoir pris les billets d’avion pour l’Islande par Lufthansa, nous avons reçu subitement, via la société de "défense" des droits des passagers qui a prélevé son pourcentage au passage, les indemnités normalement prévues par la loi pour de tels retards. Deux choses, l’une : soit le fait d’avoir pris les nouveaux billets auprès de la Lufthansa a déclenché le versement des indemnités par la compagnie, soit, autre hypothèse plausible, la société de "défense" des droits des passagers nous a mené en bateau (espérant un procès pour récupérer plus d’argent de la part de Lufthansa) et devant notre refus, elle a finalement accepté les indemnités initiales ? En tous cas, ces indemnités nous ont payé les deux tiers des billets d’avion pour l’Islande.

Malgré les retards de la Lufthansa (nous avons de nouveau eu un retard d’une heure, au retour, sur le vol Reykjavík - Francfort, heureusement sans conséquence sur l’heure d’arrivée à Toulouse), le service à bord est impeccable (et rapide) avec deux services de boisson et un repas chaud sur le vol entre Francfort et Reykjavík. Au moins un gros point positif pour la Lufthansa (et ils étaient aussi les moins chers).

"Camp Easy" :

Le concept de fourgon aménagé pour le camping est bien, très bien : le fourgon ne consommait que 7 / 8 litres aux cents et l’équipement est relativement pratique, en tous cas, suffisant pour camper confortablement. Le souci, qui n’en a pas été un pour nous, est que le lit ne faisait pas deux mètres de long (il ne faisait qu’un mètre quatre-vingt de long au lieux des deux mètres indiqués sur le site internet) : Christophe dormait donc avec les pieds dans le vide, ce qui aurait été très problématique si nous n’avions pas pris nos sacs de couchage car "Camp Easy" fournit des couettes, très chaudes, mais incapables de couvrir des pieds dépassant dans le vide. Le frigo est un peu léger côté froid mais comme il ne faisait pas très chaud, cela a largement suffit.

Coté fournitures de cuisine, il manquerait une passoire pour les pâtes, ça serait bien utile (plus que le tire-bouchon, vu le prix du vin en Islande, nous ne l’avons pas utilisé). Après, il a fallu se débrouiller avec une petite casserole et une poêle mais elles ont largement suffi pour la cuisine que nous avons faite.

Autre petit souci, le routeur 4G - Wifi : il ne fonctionnait que lorsque le moteur tournait (et quelques minutes après l’arrêt du moteur, d’une dizaine de minutes à parfois quelques heures)... Les pneus avant étaient limite côté usure (mais dans les normes) et on avait une crevaison (très) lente sur le pneu avant droit (il fallait le regonfler tous les deux ou trois jours mais en restant sur le routes où nous avions le droit de circuler, ça ne posait pas de problème). Dernier souci : les feux de croisement ne fonctionnaient pas (on restait en feux de position ou parfois, en plein phare, mais vu qu’il faisait toujours jour, ce n’était pas un problème). Bref, rien de bloquant !