La rive orientale du fjord Eyjafjörður

Samedi 11 juin : "Beautiful day" !

Le réveil sonne à 4 heures du matin. Nous adorons les voyages mais pas spécialement les jours de départ, quand il faut se lever aux aurores (mais c’est pire de partir l’après-midi, parce que l’on tourne en rond toute la matinée, en se demandant bien ce qu’on a pu oublier de glisser dans ses bagages). A 5 heures du matin, le taxi arrive. Pour une heure aussi matinale, le chauffeur est relativement bavard mais il est aussi très sympathique car il arrondit le prix de la course à la dizaine inférieure et ne nous facture pas les bagages.

Pour l’enregistrement des bagages, Christophe est assez inquiet car hier au soir, nous n’arrivions pas à les boucler en emmenant tout ce que nous voulions prendre. Nous avons dû renoncer au trépied photo (trop lourd) et à quelques boîtes en plastique pour stoker de la nourriture (boîtes toujours utiles en camping) car nous manquions de place à cause de nos sacs de couchage (au Canada, les sacs de couchage fournis avec le camping-car étaient largement insuffisants pour des frileux comme nous) et de vêtements chauds en nombre un peu plus important que d’habitude (sans tomber dans la paranoïa quand-même). Heureusement, la balance du comptoir d’enregistrement n’affiche que 21 et quelques kilos pour le premier sac (qui dépassait les 23 kg sur notre pèse-bagage à main) et 20 kilos pour le second (qui était proche de 23 kg, sans toutefois les dépasser). Espérons que la Lufthansa ne les perde pas, nous serions bien ennuyés !

Le passage du contrôle de sécurité (le poste d’inspection-filtrage comme il convient de les appeler) est un peu plus épineux à cause de l’une des factionnaires qui pense être investie d’une autorité supérieure. Christophe aurait préféré que nous passions ensemble, pour éviter d’oublier et de perdre quelque chose lors de ce contrôle où il faut vider le contenu des sacs mais elle ne voulait pas... Du coup, Anne-Marie passe rapidement le contrôle alors que Christophe doit presque sortir tout le contenu de son sac et en particulier, les objectifs photo, ce qui prend du temps. Il faudra nous expliquer un jour, pourquoi ce grand déballage n’est pas nécessaire à Tokyo, Johannesburg ou Amsterdam, alors qu’en France et en Allemagne, c’est souvent le contraire ? Enfin passons... La prochaine fois, il faudra nous rappeler de passer par le contrôle de sécurité du hall D où c’est un peu moins laborieux qu’au hall B.

Après avoir avalé un croissant et passé le contrôle de police de l’air et des frontières (au hall D), nous attendons dans la salle d’embarquement. Celui-ci commence à peu près à l’heure où nous devions décoller (oui, c’est la Lufthansa, pas KLM) et nous décollons donc avec une vingtaine de minutes de retard mais nous atterrissons à l’heure à Francfort, vers 9 heures du matin. Après un grand tour en bus dans les entrailles de l’immense aérogare de la ville à la saucisse (précision parfaitement inutile), nous débarquons par le même hall que celui où nous allons repartir vers 11 heures du matin. Du coup, nous n’avons pas besoin de repasser le moindre contrôle de sécurité et heureusement car ce contrôle est le gros point noir de cet aéroport (c’est pire qu’à Toulouse). Il nous reste ensuite 4 heures de vol pour rejoindre l'Islande. Elles passent relativement rapidement car l’équipage distribue un petit plateau repas composé d’un plat chaud (de la polenta avec 3 morceaux de viande re-compactée, recouverts d’une sorte de sauce BBQ très salée). Le service à bord est très efficace et nous avons même le droit à un second service de boissons (le service à bord est l'un des points forts de la Lufthansa).