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ISLANDE du 11 au 25 juin 2016
Voyage du 11 au 25 juin 2016
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mercredi 15 juin : (suite)

Le capitaine finit par abandonner la "poursuite" de la baleine bleue pour se rapprocher des côtes et ainsi chercher d’autres espèces. Alors que le guide nous dit que ça serait bien d’enfin en voir, un dos sort de l’eau... Ce sont des petites baleines dont le nom en anglais nous échappe complètement : des "pumpkin whale", des baleines citrouilles ? Ou des globicéphales ? (Quoi qu’il en soit, de retour dans les locaux de "Gentle Giants" après la croisière, juste au moment où le guide montrait les dessins des baleines que nous avions vues, quelqu’un d’entre nous deux, avait son esprit focalisé - et focalisait l’esprit de l’autre - sur la photo de nous deux en combinaison, au lieu de suivre les explications du guide ; donc, au final, on se retrouve à parler de "baleine citrouille", une espèce jusqu’alors totalement inconnue... Dans deux ou trois ans, quelqu’un cherchera à son tour sur internet des "baleines citrouilles" et tombera immanquablement sur ces pages qui deviendront la référence mondiale de la "baleine citrouille" sur internet ;-)). De toute façon, nous ne sommes pas restés très longtemps près de ces cétacés et nous avons vite rejoint d’autres dos surgissant hors de l’eau. Pour cette espèce de baleine, nous avons bien retenu le nom : ce sont des petits rorquals et ils sont facilement différenciables des autres baleines grâce à (ou à cause de) leur haleine fétide à la senteur de poisson pourri !

Mais, nous ne restons pas très longtemps près de ces rorquals, pour rejoindre au plus vite un point situé au fond de la baie d'Húsavík. A priori, les baleines à bosses qui sont en train de chasser (ou de pêcher) sur ce site, ont leurs habitudes dans le coin. Et là, c’est vraiment le moment le plus extraordinaire de la croisière, car le capitaine coupe les moteurs et nous observons alors une dizaine (mais il était difficile de les compter) de baleines en train de remonter tout autour du semi-rigide, la gueule grand ouverte, avant de replonger avec les nageoires caudales dressées hors de l’eau, juste à une dizaine de mètres de nous, parfois encore moins.

Ces baleines ont la particularité de chasser en groupe, en utilisant des chapelets de bulles d’air sortant de leurs évents et formant un rideau de bulles qui leur permet de concentrer les poissons au même endroit : l’un d’elle n’a plus qu’à remonter la gueule ouverte en grand de chez grand, pour avaler d’un coup une grande partie du banc de poissons. Et bien évidemment, près de la surface, elles referment leurs gueules mais leurs rostres ressortent bien hors de l’eau. Le spectacle est magique, magnifique, mirifique ! Nous aurions bien envie de rester ici encore des heures mais il nous faut repartir (après la distribution d’un petit verre de vin épicé, spécialité d’Húsavík, pas mauvais du tout).

Le capitaine repart alors tout doucement et s’attarde encore quelques minutes auprès d’autres baleines, elles aussi en plein chasse à proximité du groupe que nous venons d’observer. Par contre, dès qu’il n’y a plus de baleines autour du semi-rigide, le capitaine pousse les manettes des moteurs à fond : notre GPS enregistre alors une vitesse de 73 km/h ! Puis, il s’amuse en prenant des virages serrés (à 50 km/h) avant de renter au port vers 2 heures moins 20 (en tout, nous avons parcouru 60 km durant ces 2 heures et demie de navigation). Le temps de se déséquiper, les participants de la croisière suivante arrivent déjà, pas le temps de souffler (et de manger) pour le capitaine et le guide. Par contre, nous, nous prenons le temps de retourner au "Fish & Chips" pour nous délecter à nouveau de poissons frais.

De retour au fourgon, nous vérifions que le pneu n’est pas de nouveau à plat (il s’est peut-être un peu dégonflé mais rien de catastrophique) avant de profiter d’un grand supermarché à la sortie d’Húsavík pour faire des courses pour les prochains jours. Nous retournons au lac Mývatn, en passant par Laugar pour éviter la piste. Cependant, pour rejoindre la chute de Dettifoss par la rive orientale, nous n’y coupons pas : il faut parcourir les 30 kilomètres de piste n° 864, avec des passages parfois très sablonneux ! Le fourgon soulève une tonne de poussière mais ça n’empêche pas un inconscient de nous doubler, sans visibilité, alors que tout le monde reste tranquillement les uns derrière les autres (tout ça, pour finalement arriver 2 minutes avant nous sur le parking des chutes). Nous nous demandions si la chute n’allait pas être à contre-jour mais finalement, elle est encore bien éclairée.

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"De Mývatn à Dettifoss (7 / 8)"
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