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ISLANDE du 11 au 25 juin 2016
Voyage du 11 au 25 juin 2016
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Vendredi 17 juin : (suite)

Pour contempler ces icebergs, aux dégradés de blanc à bleu intense, il suffit de se promener, à pied, aux sommets des moraines latérales (les buttes de terre sur le pourtour de la lagune) formées quand le glacier atteignait encore le front de mer. D'ailleurs, à propos de moraines, la lagune doit son existence à ces moraines latérales et frontales qui retiennent l'eau de fonte du glacier.

Malgré cette pression touristique (qui est encore limitée par rapport à ce que nous rencontrerons par la suite dans le Cercle d'Or), ce site est vraiment l’un des points d'intérêts incontournables d'Islande, déjà de par la présence de nombreux icebergs sur la lagune, mais aussi pour la faune qui peuple cette lagune. Nombreux sont les canards eiders (comme notre suicidaire du début de matinée) qui nichent en couple sur les rives de la lagune, parfois même juste au bord des sentiers qui serpentent le long des rives de la lagune, comme cette femelle qui couve ses deux adorables poussins (inutile de sortir un 800 mm pour les prendre en photo, un 200 mm suffit amplement). Quant aux sternes arctiques, qui nichent bien en retrait des rives, elles profitent du courant de l'embouchure pour pêcher. Les phoques sont aussi présents près de l'embouchure, même s'ils sont plutôt discrets.

Nous sommes arrivés à 9 heures et demie à la lagune et nous n'en repartons que vers midi, après avoir pris des dizaines et des dizaines de photos. Nous faisons alors un rapide tour sur la plage océane située juste après le pont enjambant l'embouchure de la lagune, pour voir si des phoques s’y prélasseraient au soleil mais peine perdue. Nous reprenons ensuite la route pour nous arrêter aussitôt sur le parking de la lagune de Fjallsárlón, une autre lagune formée par les eaux de fonte d’un glacier.

La lagune de Fjallsárlón est bien moins touristique que la lagune de Jökulsárlón, les icebergs sont moins nombreux et au lieu d'être bleue, les eaux de la lagune sont plutôt couleur café au lait, mais elle s'étend juste au pied du glacier Vatnajökull qui est tout proche et qui descend tout droit de la montagne, de manière assez vertigineuse. Le site est donc assez spectaculaire et vaut largement le temps d'y faire un petit arrêt après la visite de la lagune de Jökulsárlón.

Prochaine étape : le centre d’accueil des visiteurs du parc national de Skaftafell. De là, partent plusieurs randonnées dont l’une qui permet de se rapprocher du front du glacier Skaftafellsjökull mais celle qui nous intéresse aujourd’hui permet de rejoindre la cascade de Svartifoss, la plus photographiée d’Islande. Après avoir mangé un sandwich, nous commençons cette petite randonnée (ou bonne balade) qui passe d’abord tout près de la cascade d’Hundafoss (une petite cascade, sans grand intérêt) avant d’arriver à un point de vue surplombant la cascade de Svartifoss qui se révèle un peu décevante (voire beaucoup par rapport à celle de Litlanesfoss). Certes, entourée d’impressionnantes orgues de basalte, ce n’est pas le genre de cascade que l’on voit tous les jours, ça valait bien évidemment le coup de randonner jusqu’ici mais le temps est tout couvert, les orgues sont toutes sombres (mais Svartifoss signifie aussi la "cascade sombre") et le débit de la cascade est assez faible.

Après être descendu au pied de la cascade de Svartifoss, nous continuons la boucle indiquée dans notre topoguide de randonnée. Nous grimpons alors sur une colline d’où nous jouissons d’une magnifique vue panoramique sur 360 ° ! Ca nous donne envie de continuer de monter dans la montagne mais le sentier est fermé pour protéger les plantes arctiques fragiles. Puis, le topoguide indique qu’il faut redescendre vers Sel (ou Selið comme on le retrouve sur certains sites internet islandais) où nous découvrons d’intéressantes maisons traditionnelles aux toits de tourbes, avec le Skeiðarársandur (une grande et immense plaine alluvionnaire, toute noire) en arrière plan. Celles-ci ne sont plus occupées depuis 1920 (presque un siècle) mais bien que construites en bois (avec des soubassements en pierre), elles sont encore en bonne état. Le rez-de-chaussée est occupé par l’étable d’un côté et la cuisine et la salle à manger de l’autre. Les chambres sont à l’étage, pour profiter de la chaleur animale de l’étable. La randonnée nous fait ensuite repasser par la cascade d’Hundafoss, avant de revenir au centre d’accueil, après 2 heures de marche (boucle de 5,10 km et de 200 m de dénivelé).

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"De Dettifoss à Skógafoss (4 / 8)"
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