Mardi 21 juin : (suite)

Pendant cette longue attente, Anne-Marie est retournée s'asseoir sur un banc tout près de Strokkur. Elle assiste alors l’arrosage de "serial selfiers" qui a fait rire toutes les personnes présentes autour du geyser. Des italiens voulaient prendre un selfie avec Strokkur en arrière plan. Ils se sont donc postés là où il n'y avait personne au plus près du geyser, sans se demander pourquoi le sol était mouillé. Et quand ils se sont fait surprendre par l'éruption de ce surprenant geyser, ils se sont fait abondamment doucher, appareil photo compris ! Cela dit, en essayant de prendre en photo la grosse bulle de gaz qui se forme au début de chaque éruption, nous nous sommes aussi fait avoir par une double éruption du geyser, coup sur coup. Mais heureusement, nous nous sommes juste pris quelques gouttes d'eau.

Après quelques dizaines de nouvelles photos de Strokkur, nous retournons (enfin) au camping. La réception est maintenant ouverte et nous en profitons pour louer un adaptateur électrique pour brancher nos chargeurs sur les bornes du camping. Nos batteries d'appareil photos en ont bien besoin (surtout après cette nouvelle séance photo de Strokkur que nous surnommons "le videur de batteries"). Pour le dîner, nous cuisinons enfin nos côtes d'agneaux. Il faut dire que ces derniers jours, il n'a pas vraiment été possible de cuisiner en extérieur à cause de la pluie ou du vent (et c'est impossible de faire cuire de la viande à l'intérieur du fourgon sans refaire toute la tapisserie avec la graisse qui saute de la poêle).

Après le repas, nous retournons de nouveau profiter de 3 éruptions de Strokkur avant de revenir nous coucher. Nous ne nous lassons vraiment pas de ce spectacle. A cette heure, nous sommes presque les derniers sur le site, le soleil n'est pas encore couché mais il est malheureusement masqué par la colline environnante, dommage (ou tant mieux pour nos batteries) !

Météo de la journée :
Très fort vent en milieu de nuit. De très nuageux à très peu nuageux (quelques nuages retardataires à Geysir). Il a dû faire jusque 22 °C, nous étions en T-shirt (c’était presque la canicule).

Mercredi 22 juin : Beautiful little geyser...

Anne-Marie s’est réveillée en pleine nuit, à 5 heures du matin, et elle en a profité pour mettre une autre batterie en charge (elle aurait aussi presque profité du grand ciel bleu pour aller faire des photos de Strokkur...). Mais à 8 heures, du matin, elle dort profondément. A 9 heures du matin, nous retournons voir Strokkur une dernière fois. Trois éruptions (différentes) et puis, nous nous en allons...

Nous mettons alors le cap sur Þingvellir. Après un petit arrêt à un point de vue sur le lac, à l’entrée du parc national, nous nous garons au niveau du camping situé près de ce que nous croyons être le "visitor center" (ce que "Google Maps" nomme le "Tourist information center"), au bord de la route n° 36. Nous en profitons pour visiter rapidement la faille tectonique toute proche et nous cherchons ensuite le départ de la randonnée mentionnée dans notre topoguide... Nous cherchons un grand drapeau islandais marquant le lieu de l’historique parlement islandais, sauf qu’il n’y a pas de drapeau dans les environs, même en faisant le tour de cet hypothétique "visitor center" ! Il nous faut un certain temps avant de nous rendre compte que nous ne sommes pas au bon endroit (notre topoguide est peu précis sur les départs des randonnées) : nous sommes au centre de services de Þingvellir, pas au centre d’accueil (ou de documentation) !

Il nous faut faire 2 kilomètres en direction du sud, sur la route n° 361, pour arriver enfin au "visitor center" où il y a bien un grand drapeau... Mais il y a aussi beaucoup de monde et de nombreux parkings bondés ! Et qui plus est, il faut payer le parking, c’est la première fois que nous voyons ça en Islande ! Pire encore : l’automate de paiement n’accepte pas les pièces (cette avance technologique islandaise est quand-même peu pratique pour des touristes étrangers), seulement les cartes bancaires qu’il refuse aussi... Il faudrait alors nous rendre 800 m plus loin, au "visitor center", pour payer le parking alors que la cascade d'Öxarárfoss que nous voulons voir, n’est qu’à 500 m du parking. Grosso modo, nous avons aussi vite fait d’aller jusqu’à la cascade et d’en revenir (option A), sans payer le parking, que d’aller payer le parking (option B). Nous optons pour l’option A, comme de nombreuses autres personnes derrière nous. Quant à la randonnée prévue, nous abandonnons l’idée de la faire, il y a bien trop de monde dans les parages (puis finalement, la faille tectonique était plus belle, plus sauvage, à coté du centre de service de Þingvellir).