Vendredi 24 juin : (suite)
Par contre, le saumon fumé à l'aneth est excellent ! Et la chose bizarre, enfermée dans une verrine bien étanche ? La serveuse nous avait conseillés de finir par ces deux minuscules morceaux de requin faisandé et de conserver le petit verre de Brennivín, une vodka islandaise aromatisée au carvi (une épice) pour chasser le goût inimitable de ce met typiquement islandais ! Quand nous ouvrons les verrines, l'odeur d'ammoniaque (de pisse de chat), nous prend au nez, c'est une horreur ! Christophe s'y essaie quand-même. Il gobe le morceau et avale aussitôt une goulée de Brennivín, ça va. ! Anne-Marie essaie à son tour mais c'est la catastrophe, le morceau ne passe pas ! Christophe ressaie alors, avec le second morceau d'Anne-Marie qui ne veut plus tenter l'expérience, de le conserver en bouche : en effet, c'est horrible ! Ce qui est bon dans cette histoire, c'est le shoot de Brennivín.
Heureusement, le plat suivant est bien meilleur, il est même excellent : bisque de langoustines contenant trois queues de langoustine grillées comme il faut ! Accompagné d'un bon verre de vin blanc, du Chablis, c'est le meilleur moment de ce repas. Nous n'avons déjà plus faim mais ce n'était que la seconde entrée. S'en suit, deux bons morceaux d'agneau grillés, servis avec une queue de langoustine grillée (trop cuite), un peu de gratin de pommes de terre et des petits légumes poêlés (petits pois, oignons, carottes, etc...). Le plat est accompagné d'un grand verre de Rjora, un bon vin rouge espagnol, bien charpenté (parfait avec l'agneau). La sauce au vin qui nappe les morceaux d'agneau est excellente ! En dessert, accompagné d'un petit verre de vin sucré argentin, on nous sert du skyr servi avec des fraises et des myrtilles fraîches et une boule de glace à la myrtille. Nous avons bien mangé et bien trop bu !
Il nous reste donc à remonter une dernière fois la rue Laugavegur pour revenir à la station Hlemmur et reprendre le bus n° 14 qui vient juste de passer. Le prochain est dans 20 minutes, et mer...de ! Après une longue attente, le chauffeur qui arrive alors conduit très vite, il grille même méchamment un feu rouge. Nous sommes un peu déboussolés car les arrêts de bus ne sont pas les mêmes qu'à l'aller, mais il est impossible de louper la grande piscine à côté du camping, surtout avec l'aide du chauffeur.
Météo de la journée :
"Overcast" le matin (un peu moins en milieu de randonnée) et pluie le soir, dommage pour cette dernière journée !
Samedi 25 juin : "I've Seen It All", ou presque...
Nous avons mis le réveil à sonner pour 7 heures et demie du matin... Il nous faut refaire les sacs de voyage, ce qui s’avère assez sportif dans l’espace réduit du fourgon. Nous ne pouvons même pas utiliser la table de camping en extérieur car il bruine. Déjà que nous sommes à la limite côté poids, ce n’est pas la peine d’essayer de ramener de l’eau de pluie imprégnée dans nos affaires. Nous décidons alors de ne pas mettre nos grosses chaussures de randonnée dans les sacs, ça sera inconfortable pour prendre l’avion (notamment pour le contrôle de sécurité) mais nous gagnons en volume et en poids, c’est déjà ça de pris !
Il nous reste une dernière chose à faire avant de rendre le camping-car : le plein de diesel et laver l’extérieur (un coup de balai et un coup d’essuie-tout humide suffisent pour l’intérieur). A la première station service que nous trouvons, c’est la désillusion ! Si à l’extérieur de Reykjavík, les stations service proposaient toutes le lavage gratuit, ce n’est pas le cas de cette station qui ne propose que le lavage haute pression, payant. Et qui plus est, l’automate de paiement ne propose pas le paiement en espèce (par pièce), il faut utiliser une carte bancaire, ce qui veut dire que pour une dépense de 200 kr (3 euros), nous allons payer 0,50 euros de frais bancaires ! Les Islandais sont vraiment très sympathiques pour les actionnaires des banques européennes... Du coup, nous essayons une autre station mais elle ne propose aussi que le lavage haute pression, payant. Nous aurions dû penser à laver le camping-car hier. Tant pis, nous n’allons tout de même pas faire le tour de Reykjavík pour chercher un lavage gratuit. Anne-Marie essaie alors de payer sur l’automate en islandais, situé dans un local à part des postes de lavages. Gros souci : il ne se passe rien ! Christophe finit alors, par repérer un décompte en train de se finir à l’un des postes de lavage de la station (et forcément, pas celui où il avait garé le fourgon). Il ne reste plus que 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 seconde, trop tard ! Same player, shoot again ! Nous déplaçons alors le camping-car dans le poste de lavage où il y avait le décompte et Anne-Marie retourne payer une seconde fois. Le décompte redémarre mais il n’y a toujours pas d’eau aux multiples tuyaux disponible, ni au balai-brosse à passage d'eau.