En route vers de nouvelles aventures...

Samedi 25 mars : Toulouse au tison, Londres au balcon...

Le réveil sonne à 4 heures du matin, c’est toujours le plus mauvais moment d’un voyage (avec le retour) mais la motivation est là . A 5 heures du matin, le taxi arrive et nous dépose un quart d’heure plus tard à l’aéroport où nous attendons l’ouverture des guichets d’enregistrement. Deux semaines auparavant, nous nous sommes tous trompés en fixant le rendez-vous à 5 heures du matin (pour être à l’aéroport deux heures avant le décollage) car le vol est prévu à 7 heures 55 minutes, c’est à dire plus près de 8 heures que de 7 heures du matin. Nous aurions presque pu gagner une heure de sommeil. Mais ce n’est pas grave car toute la "Toulouse’s team", Jean-Sébastien, Francis, Pascal, Patrick, Christine, Daniel et nous deux, est à l’heure pour l’ouverture de l’enregistrement !

Nous avions un gros doute quant au poids de nos bagages en soute mais pour une fois, notre petite balance à main est en accord avec la balance du guichet d’enregistrement. Par contre, nous sommes pilepoil au 30 kg autorisé par personne, nous ne pourrons rien ramener des Philippines. Nous passons ensuite le contrôle de sécurité sans problème (ce qui n’est pas le cas de tout le groupe puisqu’une lampe de plongée semble poser problème) et nous passons acheter une viennoiserie car à 4 heures du matin nous n’avions pas faim mais celle-ci commence tout de même à se faire ressentir. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre la salle d’embarquement, en passant au préalable le contrôle de police (de l’air et des frontières ; ce n’est pas la douane qui surveille les personnes aux frontières).

Le vol décolle à l’heure. Heureusement que nous avons mangé quelque chose à l’aéroport car le service à bord de ce vol "British Airways" est nul ! Ou, pour être exact, tout est payant : un verre de thé, même si celui-ci est servi avec des petits gâteaux secs, coûte environ deux livres (payable uniquement en livres, ce qui est rédhibitoire pour la plupart des passagers non anglais ; s’ils passaient à l’euro, même si ce n’est pas dans l’air du temps , ils en vendraient peut-être plus ?). Avec ce service payant, les hôtesses n’ont finalement pas grand chose à faire (elles pourraient être payées moins, non ?) car très peu de passagers achètent des boissons.

Arrivé à "London Heathrow", il nous faut repasser un contrôle de sécurité. Heureusement, l’agent de sécurité nous fait seulement passer par le portique de détection de métal. Le passage au scanner corporel n’est pas systématique, si bien que ce contrôle ne prend pas trop de temps (pour nous, car ce n’est de nouveau pas le cas pour tout le groupe). Nous embarquons ensuite dans un bus pour rejoindre le terminal n° 3 qui est bien éloigné du terminal n° 5 où nous sommes arrivés. L’aéroport de "London Heathrow" est vraiment gigantesque ! Pour relier au plus vite les deux terminaux, le bus roule très vite et il faut bien s’accrocher dans les virages (il est préférable que les passagers passent du temps dans les boutiques de l’aéroport, plutôt que dans les bus).

Le prochain vol est à 11h25, heure anglaise (12h25 heures française) mais la porte d’embarquement ne sera pas affichée avant 10h10. Nous avons donc tout notre temps pour traîner dans les nombreuses boutiques qui entourent le grand hall du terminal où les sièges libres sont rares (ils sont malins les anglais, non ? Pas vraiment, vu qu’on ne peut pas payer en euros...). Anne-Marie a faim : nous passons donc acheter des sandwichs et des jus de fruit (cranberry et citron-gingembre) qu’Anne-Marie paye en carte bancaire (nous n’allons tout de même pas changer des euros en livres ; c'ets aussi pour ça que Christophe qui n’avait pas faim, prend quand même un sandwich par solidarité ), avant de faire un rapide tour des boutiques (d’électronique et de matériel photo ; Christophe en profite pour tester des objectifs... Pour Noël ou son anniversaire, non ? Tant pis...).