Dimanche 26 mars : (suite)
Comme Vincent nous l’avait recommandé lors de son passage à Toulouse, nous changeons 200 euros par personne, au bureau de change de l’aéroport (à noter que ça fait un peu juste, après avoir payé les taxes de plongées, le pourboire de l’équipage et mis de côté l’argent pour la taxe de départ de l’aéroport, le reste est vite dépensé mais il ne faut tout de même pas en changer beaucoup plus). Vincent, accompagné de Nicolas, notre guide de l’année dernière lors du safari à Bali, nous attendent en dehors de l’aérogare. Nous savions que Nicolas pourrait être aux Philippines car Bali n’a pas la côte en ce moment : les voyageurs boudent, à tord, cette destination parce que l’Indonésie est, certes, un pays musulman mais Bali est une île à très large majorité hindouiste. Quoiqu’il en soit, ça nous fait très plaisir de revoir Nicolas car grâce à lui, le voyage à Bali avait été particulièrement réussi ! De plus, Nicolas sera notre guide sur ce safari, sous la surveillance de Vincent.
Nous embarquons alors dans deux minibus pour rejoindre l’hôtel situé au centre de la ville de Cebu, sur l’île de Cebu (l’aéroport de Cebu est situé sur l’île de Mactan, en face de la ville de Cebu). Nous sommes surpris par la taille de la ville : c’est une agglomération de 2,5 millions d’habitants et forcément, c’est une très grande ville ! Après une trentaine de minutes de route, nous arrivons vers 13 heures à l’hôtel où nous attend un verre de bienvenue. Nicolas et Vincent nous font un rapide briefing pour la journée : essayer de ne pas dormir (ça va être dur car ces 26 dernières heures, nous avons à peine somnolé 4 heures et la nuit précédente avait aussi été courte) pour rattraper au plus vite le décalage horaire et on se retrouve tous à 19 heures pour l’apéritif au bar de la grande piscine de l’hôtel, avant le dîner.
Petite mauvaise surprise : comme le check-out de l’hôtel est à 13 heures, nous n’allons pas récupérer tout de suite nos chambres... Nous attendons donc au bord de la petite piscine de l’hôtel, une vingtaine de minutes, avant de récupérer notre clef. Après une douche, nous essayons de nous endormir, essai vite transformé pour Anne-Marie qui s’endort aussitôt. Christophe s’occupe un peu en préparant le caisson photo car il a du mal à s’endormir (il faut dire qu’il y a un piano dans le couloir près de notre chambre et que des enfants s’amusent avec ). Il parvient toutefois à s’endormir mais il est réveillé brutalement à 16 heures par le téléphone : c’est Francis qui annonce son arrivée dans notre chambre ?! Sauf qu’il n’y a pas de place pour lui dans notre chambre, il n’y a qu’un grand lit pour nous deux, il s’est trompé de numéro de chambre...
Heureusement, nous avions prévu de nous réveiller à 16 heures, pour éviter de ne pas arriver à nous rendormir ce soir (mais la sieste était obligatoire pour éviter de piquer du nez pendant le repas). Nous nous rendons alors à la piscine de l’hôtel : l’eau est très chaude (mais le ciel commence à se couvrir, les prévisions météo pour les prochains jours ne sont guère folichonnes). Après ce bain, nous partons explorer une peu le quartier, ou tout au moins visiter le grand centre commercial situé près de l’hôtel. Les Philippins aiment la musique à tue-tête dans leurs centres commerciaux, c’est un peu bruyant ! Comme Nicolas nous avait dit qu’il n’y avait pas de Mentos dans les minibus, contrairement à Bali, nous profitons du passage dans le supermarché pour en acheter un paquet, ainsi que des petits gâteaux pour grignoter après les plongées (précaution inutile car il y a des fruits sur le bateau).
A 19 heures, additionné du quart d’heure toulousain (sauf que la "Toulouse’s team" étaient forcément à l’heure pour l’apéro, mais l’un des "parisiens" avait oublié une valise à l’aéroport, il a fallu retourner la chercher, ce qui a pris du temps), tout le monde se retrouvent au bar (les 8 de Toulouse ou des environs, les 8 de la région parisienne, ou assimilé, Vincent et Nicolas), avant d’aller nous asseoir directement à la table réservée au restaurant. En entrée, nous avons droit à une soupe, suivie d’une sorte de paupiette de porc farcie et lardée, accompagnée de légumes. C’est très bon mais ça ne fait pas très typique, contrairement au dessert qui est 100 % philippin : une boule de glace violette à la patate douce violette !
En fin de repas, Nicolas nous fait le briefing pour demain : il faudrait que l’on ait un sac ne contenant que nos affaires de plongée, sac qui sera embarqué sur le bateau pour la plongée de demain après midi (et qui restera sur le bateau jusqu’à la fin du séjour). Il n’y a donc pas de caisse comme à Bali pour y mettre nos affaires de plongée, ni de serviette à bord (nous avions posé la question avant le départ, pour savoir si nous pouvions alléger nos bagages du poids de serviettes pour la plongée) et pas de gourde non plus (alors que nous avons hésité à prendre celles que l’on avait eues à Bali). Par contre, il y aura bien à boire sur le bateau, il nous faut d’ailleurs éviter la déshydratation pour prévenir le risque d’accident de décompression. Avant de nous endormir (bien fatigués par le manque de sommeil ; ayant bien vérifié que le téléphone portable ne risquait pas de sonner dans la nuit, et en ayant pris un léger somnifère pour éviter de nous réveiller à 4 heures du matin ), nous refaisons donc nos sacs pour séparer au mieux nos affaires de plongée de nos habits.