Nasca : l'arbre, le lézard et les mains
Mardi 29 août : C’est parti !
Le réveil sonne à 4 heures moins le quart, et comme d’habitude lors de chaque voyage, la motivation est là pour nous lever rapidement. A 4 heures et demie, nous montons dans le taxi qui nous emmène à l’aéroport. Le chauffeur est un bavard mais son discours ne nous plait pas trop : il conteste le permis à points pour les chauffeurs de taxi (ou les routiers) ! Pourquoi auraient-ils plus de droit de tuer que les conducteurs lambda ? S’ils conduisent comme des dingos (ce qui n’est pas son cas, heureusement, mais nous prenons relativement assez souvent des taxis qui roulent comme des abrutis), c’est souvent pour réaliser une course de plus, pour gagner un peu plus d’argent, alors que justement, la vie n’a pas de prix ! Enfin, nous le laissons délirer car ce matin, c’est le début de superbes vacances en perspective, donc "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !".
Quand nous arrivons à l’aéroport, l’enregistrement vient à peine d’ouvrir (le personnel vient tout juste de se mettre en place). Après avoir enregistré nos bagages en soute, nous passons au plus vite le contrôle de sécurité du hall D, là où normalement, ça passe sans problème. C’est presque le cas aujourd’hui, au détail près qu’une employée nous demande de nous presser : s’il ne fallait pas sortir tout le contenu des sacs dans ces foutus bacs en plastique, parce qu’ils ne savent pas utiliser leurs machines à rayon X (ou que ces machines ne sont pas assez performantes, alors qu’ailleurs dans le monde, comme aux USA ou au Pérou, les machines sont ultra-performantes...), on pourrait passer ce contrôle bien plus vite.
D’autant plus qu’à cette heure matinale, il n’y a pas encore grand monde, inutile donc d’aller vite et d’oublier quelque chose ! La preuve : nous passons ensuite le contrôle de la police de l’air et des frontières à toute vitesse car, à part les policiers, il n’y a personne (en journée, ce contrôle doit certainement être beaucoup plus lent, vu la longueur impressionnante du "dédale de rubans" pour canaliser la file d’attente). Mais bon, cool, restons sur le mode "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !" même si dans ce genre de situation ubuesque, on pense tout de suite à la marmotte qui met le chocolat dans la feuille d’aluminium !
Pendant le vol, heureusement que l’équipage distribue un petit sandwich car nous n’avons pas déjeuné avant de quitter la maison et nous commencions à avoir faim. Cela dit, après l’atterrissage vers 8 heures et demie du matin et le passage en zone internationale (avec un contrôle de passeport automatisé, très rapide pour Anne-Marie, mais un peu moins pour Christophe), nous rejoignons l’immense "lounge" KLM (puisqu’Anne-Marie y a droit, mieux vaut en profiter ) pour prendre un méga petit déjeuner. Le buffet est bien achalandé (les petites viennoiseries sont excellentes) mais le bar est encore plus impressionnant : vins, apéritifs, le choix ne manque pas (mais il n’est pas encore l’heure) ! Vers 10 heures du matin, le salon commence enfin à se vider et nous finissons par trouver une place plus confortable dans un des fauteuils en cuir qui étaient tous occupés quand nous sommes arrivés.
Après être resté un peu plus de 3 heures à profiter du salon et de la nourriture à profusion (et après avoir bu un petit highball juste avant de quitter le salon ), nous rejoignons lentement le hall d’embarquement (où c’est un peu le bordel, KLM et les néerlandais nous avaient habitués à mieux
). Anne-Marie embarque en premier car elle a le droit de passer par la file "Sky Priority" mais Christophe, passant par la file économique, ne tarde pas à la rejoindre.