Mardi 29 août : (suite)
Les sièges sont un peu durs (ce sont les nouveaux standards, plus légers, mais beaucoup moins confortables) mais heureusement, le système de divertissement propose de nombreux films, histoire de visionner pendant les 12 heures de vol, le dernier et magnifique film nature de Disney "Né en Chine" (qui est bien triste, la magnifique panthère des neiges meurt à la fin, bah oui, c’était triste, ces deux petits ont certainement ensuite dû mourir de faim ), les "Gardiens de la Galaxie" (bof... mais il est mieux que le premier) et les derniers films avec Tom Cruise ou Tom Hanks (heureusement, ce n’était pas l'excellent "Sully").
Quant au service à bord, il est impeccable ! Il commence par un premier service de boissons où Anne-Marie commande un "gin tonic" alors que Christophe tente de rester sur le highball qui est un cocktail inconnu de l’hôtesse. Elle est surprise quand il lui indique du whisky... Elle commence à préparer un second "gin tonic" et demande alors à Christophe quelle quantité de whisky il faut mettre ? En effet, gin et whisky, il y avait de quoi surprendre. Elle re-prépare alors un autre verre, avec juste du whisky et du Schweppes. Bien évidemment, pour le repas, c’est l’éternel choix entre "pasta or chicken" (mais il y a le choix, c’est déjà ça, pas comme avec une autre compagnie du groupe ) et pour le service de boissons chaudes après le repas, l’hôtesse propose aussi des digestifs et il y a de l’Amarula (servi en bonne dose, de quoi bien dormir, ou presque
) ! Les hôtesses passent ensuite régulièrement dans les allées pour proposer de l’eau ou des jus de fruit, avant le snack en fin de vol. Nous n’aurons pas besoin de chercher à manger ce soir, nous avons été suffisamment gavés depuis ce matin !
Après être passé à l’aplomb de la Martinique (pile-poil au dessus), avoir survolé le Venezuela et avoir été un peu secoué lors du franchissement des Andes, nous atterrissons enfin à Lima vers 18 heures (heure locale). Le contrôle de l’immigration est une simple formalité : après avoir très rapidement parcouru le formulaire de douane que nous avons rempli dans l’avion, la fonctionnaire nous valide l’entrée sur le territoire péruvien par un coup de tampon rouge dans nos passeports (il paraît que ce tampon rouge est important car il permet aux touristes de ne pas payer de taxes dans les hôtels, histoire de promouvoir le tourisme dans le pays). Après une attente un peu longue à la livraison des bagages (attente pendant laquelle Anne-Marie essaie de retirer, sans succès, des soles aux ATM disponibles à côté des tapis), nous repérons facilement dans le hall d’arrivée, la guide du jour qui nous accueille au Pérou.
Elle nous conduit alors jusqu’au parking où un chauffeur nous attend dans un van. Alors que nous sommes englués dans de monstrueux embouteillages (la circulation est dense et les différents conducteurs usent et abusent de leurs klaxons, c’est une horreur !), la guide en profite pour nous faire un topo sur le pays, nous donner des consignes pour le mal de l’altitude (beaucoup boire, mais pas d’alcool, manger léger car notre estomac a aussi besoin d’oxygène pour fonctionner convenablement, et finir les repas par une boisson chaude pour faciliter la digestion, comme du "mate de coca" qu’il faut cependant éviter de boire au dîner car c’est un excitant qui nous empêcherait de bien dormir) et nous remettre les billets de bus (ligne régulière) jusqu’à Puno.
Après une heure d’embouteillage, nous passons au pied d’une grande falaise : vers l’ouest, ce sont les plages du Pacifique (12 °C dans l’eau : il n’y a que les surfeurs en combinaison qui se jettent à l’eau !) et l’est, au dessus de la falaise, c’est Miraflores où se situe notre charmant petit hôtel. Arrivés à la réception de l’hôtel, la guide nous montre sur une carte, ce que nous pourrons faire demain matin dans le quartier, avant que le chauffeur viennent nous chercher à 12 heures 45 pour nous emmener au terminal de bus.
Quoiqu’il en soit, pour ce soir, notre programme est simple : au dodo au plus vite, sans même aller manger (et tenter d’oublier que la panthère des neiges meurt à la fin du film de Disney ; dire qu’hier nous avons laissé, la mort dans l’âme, nos chatons en pension pour 3 longues semaines ) !