Mercredi 30 août : "Highway to Hell !"
Décalage horaire oblige, nous sommes réveillés de bonne heure. Nous ne descendons cependant pas avant 7 heures au petit déjeuner (que nous prenons en compagnie d’un perroquet qui semble dire "hasta luego" mais son accent est trop horrible pour arriver à comprendre quoi que ce soit ).
Nous partons ensuite explorer le quartier. Nous rejoignons alors l’avenue "José Larco", bordée de banques et de pharmacies. Ca tombe bien, nous avons besoin soles et l’ATM d’une de ces banques accepte de nous en donner, mais seulement 400 soles par retrait (du coup, nous faisons deux retraits). Quant aux pharmacies, hier au soir, la guide nous avait recommandé de bien nous protéger du soleil en altitude et malheureusement, nous avons oublié notre crème solaire à la maison. Heureusement, les pharmacies du quartier ont la même marque que celle que nous utilisons habituellement (mais à un peu plus de 100 soles le petit flacon).
Nous poussons notre balade jusqu’au centre commercial "Larcomar" situé en bord de mer, sur la falaise qui surplombe les plages, et nous continuons même un peu plus loin, en suivant la piste cyclable qui longe le bord de la falaise vers le sud. Les vieux bourgeois du quartier (très chic) se baladent en VTT alors que les plus jeunes pratiquent le jogging. Nous faisons demi-tour au niveau de la "Quebrada de Armendáriz" qui balafre la falaise et nous remontons ensuite toute l’avenue Larco jusqu’au parc Kennedy (squatté par de nombreux chats).
Le centre commercial Larcomar
Nous retournons alors à l’hôtel pour passer un coup de téléphone à l’agence locale qui a organisé notre séjour pour "Comptoir des Voyages" car nous ne savons pas quand aura lieu le survol des lignes de Nasca demain : nous aurons la réponse ce soir, en arrivant à Nasca (nous apprendrons ensuite qu’il est inutile de nous prendre la tête en nous posant trop de questions sur l’organisation du voyage : tout a superbement été bien préparé et organisé par l’agence locale, on peut leur faire une confiance aveugle !).
Nous profitons aussi de la Wifi de l’hôtel pour contacter par internet une agence de voyage d’Arequipa (pour le programme de dimanche prochain) et nous récupérons au passage le Guide du Routard que nous avions laissé dans la chambre, histoire de savoir s’il y a quelques chose à voir dans les parages : non, il n’y a rien ! Par contre, nous trouvons une information bien utile : le restaurant "Punta Azul" que nous avait recommandé hier au soir la guide pour le dernier jour du voyage, doit ouvrir dès 11 heures du matin. En y allant dès l’ouverture, nous devrions avoir largement assez de temps pour y manger avant que le chauffeur passe nous chercher à l’hôtel à 1 heure moins le quart !
Comme il est 10 heures et demie, nous bouclons alors nos sacs de voyage pour libérer la chambre (et les laisser à la consigne de l’hôtel) et nous partons alors à la recherche de ce fameux restaurant. A 11 heures, il n’est pas encore ouvert, nous faisons alors un petit tour dans le quartier (histoire de repérer d’autres restaurant au cas où) avant de revenir quelques minutes plus tard, mais il est encore fermé. Heureusement, à notre troisième passage, à 11 heures un quart, le vigile du restaurant qui nous avait repéré, nous fait signe que le restaurant est ouvert !
"Pisco Sour"