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PEROU du 29 août au 19 septembre 2017
Voyage du 29 août au 19 septembre 2017
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 31 août : (suite)

Après cette seconde et dernière visite inutile mais néanmoins rapide, notre guide met enfin le cap vers le nord de la ville, direction le mirador (en nous faisant au passage une "simulation" d’accident de la route comme ceux qui arrivent aux chauffeurs routiers qui s’endorment au volant et pour qui ont été construits les nombreux petits autels qui jalonnent le bord de la panaméricaine). Nous faisons alors un premier arrêt au pied d’une colline sur laquelle nous grimpons : de là, convergent des lignes toutes droites qui sillonnent le désert sur des kilomètres. La rectitude de ces lignes, tracées il y a plus de 2.000 ans, est impressionnante ! Par contre, la technique utilisée pour les dessiner est simplissime : les Nazcas se sont contentés de déblayer les pierres en les amassant sur le côté des lignes, laissant apparaître le sable, plus clair (et pour les grandes surfaces à déblayer, ils ont commencé à faire des tas de cailloux au milieu des figures avant de les enlever).

Les lignes ont ainsi traversé deux millénaires sans gros problème car il n’y a pas de tempêtes de vent ou de sable dans ce désert (on pourrait donc utiliser des dirigeables pour survoler les lignes, plutôt que se faire secouer l’estomac dans un avion, en voilà une bonne idée non ?), et il ne pleut presque pas (il y a seulement 7 heures de pluie par an, sauf les années "El Niño"). Les grandes lignes toutes rectilignes auraient servi de chemins de procession pour amener les pèlerins à des autels comme celui qu’il est possible d’observer au bas de la colline. Quant aux autres figures géométriques, complexes et magnifiques comme le colibri ou le singe : elles auraient été tracées pour être vues par les dieux des Nazcas !

Second arrêt au mirador métallique qui surplombe les géoglyphes de l’arbre, de la grenouille et du lézard : Il était en effet indispensable de venir jusqu’ici pour se rendre compte de la grandeur de ces figures et de la largeur des lignes. Par contre, passer à Nasca et se contenter de monter en haut de ce mirador serait comme visiter Rome sans voir les forums romains. Les géoglyphes les plus impressionnants comme l’araignée ou le condor ne sont visibles que depuis un avion, même si le mirador a l’immense avantage de permettre de contempler, le temps que l’on veut, quelques-unes de ces énigmatiques figures. D’ailleurs, revenons à la grenouille qui possède une main à 5 doigts et une à 4 doigts, comme Maria Reiche, l’archéologue allemande qui consacra une grande partie de sa vie à la découverte et à la préservation de ces lignes qui sont classées au patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 1994.

Pour en savoir un peu plus sur cette femme obstinée, nous passons ensuite au musée "Maria Reiche" tout proche et nous apprenons pourquoi il lui manquait un doigt : Non, elle ne se l’est pas coupée pour ressembler à la figure, ni née avec un doigt en moins ! Elle avait dû se faire amputer à cause d’une infection, peu après son arrivée au Pérou (alors qu’elle ne venait pas au Pérou pour les lignes de Nasca).

Nous sommes de retour vers midi au centre-ville de Nasca. Nous nous mettons d’accord pour une nouvelle excursion avec un autre guide (anglophone) demain matin, avant de prendre le bus pour Arequipa (sinon, demain, le programme se limiterait à du surf sur internet avant une dizaine d’heures de bus, ce qui serait un peu frustrant). Nous posons alors nos appareils photos dans la chambre et nous partons à la recherche d’un restaurant. Nous essayons un petit restaurant péruvien, bien propre, et au menu à un prix défiant toute concurrence : 9 soles pour une soupe (un bouillon avec des pâtes et un morceau de viande) et une grande assiette de "arroz con pollo", c’est à dire du riz aromatisé, en grande quantité, avec un gros morceau de poulet aromatisé aux mêmes herbes que le riz (une épice verte qui devait être de la coriandre). En boisson, la serveuse nous apporte un verre d’un liquide foncé au goût étrange (ce n’était pas sucré, ça pouvait ressembler à du thé froid) mais nous avons quand même commandé deux Coca-Cola. Nous avons donc largement mangé pour 27 soles en tout, soit environ 7 euros. Ce n’était pas mauvais, d’un excellent rapport qualité/prix (vu le prix très faible), mais c’était tout de même un peu fade.

Nous retournons ensuite à l’hôtel nous reposer un peu (Anne-Marie a même fait la sieste) avant de ressortir vers 4 heures du soir pour explorer un peu le centre-ville de Nasca, soit grosso-modo, deux rues principales (celle touristique où se trouvent les hôtels et les restaurant touristiques et une autre où se regroupent la plupart des magasins) et la "Plaza de Armas" qui est toujours d’un grand intérêt dans la plupart des villes sud-américains car c’est l’endroit où se concentre la vie. Depuis un banc, nous observons les vendeuses d’œufs durs de caille (1 sol les 4 œufs), les cireurs de chaussures (il n’y a plus en Europe, sauf dans les grosses entreprises, orbitant autour des chefs de service, ou dans les ministères ;-)), les enfants venus essayer leur dernier vélo tout neuf, les vendeurs de ballons de baudruche, les photographes proposant leur service aux passants, etc...

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"Lima - Nasca (7 / 10)"
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