La tour de Belém
Mardi 3 avril : Fort vent mais éclaircie !
Une fois n’est pas coutume, nous rejoignons l’aéroport avec notre voiture. Pour 5 jours, cela nous revient moins cher (surtout en réservant à l’avance) de laisser la voiture au parking de l’aéroport que prendre un taxi. Espérons juste qu’aucun gros orage de grêle et qu’aucune tempête ne passent sur Toulouse avant notre retour (il y a juste eu un fort épisode de vent d’Autan avec des rafales à plus de 100 km/h ). Comme nous n’avons que deux sacs de voyage très légers, prendre la navette entre le parking et l’aérogare ne pose pas de problème, tant mieux ! Après avoir enregistré nos sacs en soute, nous passons ensuite le contrôle de sécurité sans problème (ils se sont vraiment améliorés, même si Christophe sort ses appareils photo de son sac pour éviter les problèmes, précaution complètement inutile en dehors de France et d’Allemagne) avant de rejoindre notre salle d’embarquement, sans passer par la case "contrôle aux frontières". L’embarquement et le décollage se font à l’heure, un bon point pour la TAP !
Forcément, deux heures plus tard, après un sandwich et un petit palmier (la pâtisserie) accompagnés d’un verre de Coca-Cola, nous atterrissons à l’heure prévue (ouverture des portes de l’appareil à 12h25 précises, c'est-à-dire l’heure d’arrivée indiquée sur nos billets d’avion), à l’aéroport international "Humberto Delgado" de Lisbonne. Pour la première fois depuis plusieurs années, nous avons bien failli être malades dans un avion de ligne ! Ce n’était aucunement la faute au pilote ou à l’appareil, un Embraer E-190, mais le vent souffle fort sur Lisbonne et nous secouait sérieusement.
Vers l’est, le ciel est tout gris, tout couvert (visiblement, il vient juste de pleuvoir très fortement sur l’aéroport), mais vers l’Atlantique, et donc le centre de Lisbonne, il semble faire relativement beau... L’espoir de pouvoir commencer le programme de visites dès cet après-midi renaît (les prévisions étaient pourtant à la pluie).
Après avoir récupéré rapidement nos sacs qui ont voyagé en soute (avec les méthodes des compagnies low-cost, les compagnies régulières proposent maintenant un tarif sans bagage en soute, ce qui fait que de nombreux voyageurs ne prennent plus l’avion qu’avec une valise cabine, ce qui devient sportif dans un avion comme l’Embraer E-190 où les coffres à bagages ne permettent pas de ranger autant de valises cabine que de passagers), nous rejoignons tout aussi rapidement, la station de métro de l’aéroport.
Nous achetons alors des cartes "VIVA viagem" (en carton : il va falloir trouver un moyen de les protéger) pour prendre le métro. Cela se fait uniquement sur des bornes automatiques mais il y a un petit hic sur la borne qui vient de se libérer : elle est en portugais et nous ne trouvons pas le moyen de la configurer en anglais (ou en français) ! En fait, l’écran manque de contraste car sur la borne avoisinante qui vient de se libérer à son tour, Christophe finit par trouver le petit cercle, très peu visible en bas à droite de l’écran, où figure l’"union jack". Nous achetons donc deux cartes que nous activons en mode "Zapping" en y chargeant une dizaine d’euros.
Nous rejoignons ensuite les quais où nous attendons quelques minutes avant d’embarquer dans une rame de métro, un peu défraîchie mais propre. Nous changeons à la station Alameda pour continuer sur la ligne verte jusqu’à la station "Baixa - Chiado". En empruntant la bonne sortie de la station de métro, nous émergeons de terre à 100 mètres de la porte de l’immeuble où se situe l’appartement qu’Anne-Marie a loué. Petit problème : il n’est que 13h30 et la location ne commence normalement qu’à 14 heures. Nous essayons tout de même le code numérique que nous avons reçu par mail et la porte s’ouvre : au moins, ça sera mieux d’attendre dans le hall de l’immeuble avec nos bagages qu’en pleine rue. Au premier étage, nous retentons l’expérience avec la serrure numérique de l’appartement et celle-ci s’ouvre à nouveau. Il n’y a plus personne dans l’appartement mais visiblement, le ménage vient juste d’être fait, le carrelage est encore tout mouillé par endroit. L’appartement est très bien, suffisamment grand pour nous deux et pour 4 nuits, et il y a même une bouteille d’eau dans le réfrigérateur !