bleuets

Mardi 2 septembre : (suite & fin)

Après 3 heures et demi de bus, arrivée tardive à St Michel des Saints. Premiers contacts chaleureux avec le responsable d'Expédition nord Québec, une association montée par des profs de l'université de Montréal. Nous découvrons enfin la tête de ceux avec qui nous allons passer plusieurs jours. Nous sommes 15, il y aura deux groupes, l'un de 11 et l'un de 4. Nous aimerions bien faire partie du groupe de 4 (11 personnes, ça fait du bruit, pour voir les animaux ce n'est pas le top) et surtout nous aimerions éviter d'être dans le même groupe qu'un parigo qui a tout vu et connait tout. Mais il y a déjà 3 suisses qui composent le groupe de 4 et il ne manque qu'une seule personne... Dommage !

Après un bon repas commencé avec un apéro au bleuet, nous nous rendons au campement : les tentes sont déjà montées et nous avons tous un sac à dos avec deux bidons, un sac de couchage avec son sac à viande et un matelas de mousse. Cela nous donnera la première occasion de nous moquer du parigo qui sait tout, sauf ce qu'est un sac à viande ! De suite au lit car demain, le réveil est à à 6 heures pour embarquer dans l'hydravion !

DHC-2 Beaver

Mercredi 3 septembre :

Réveil matinal pour transférer toutes nos affaires dans les bidons étanches et plier la tente. Le petit-déjeuner est prévu après l'amerrissage en hydravion. Petit problème, un seul hydravion nous attend au lieu des 2 prévus, l'autre étant parti pour une urgence. Nous préparons les canoës près de l'embarcadère et les 4 premières personnes embarquent. Décollage à 8h00. Dehors il ne fait pas trop chaud. Michel, le responsable d'ENQ nous propose de nous offrir un café en ville. En fait, il nous offre aussi le petit-déjeuner. Christophe prend des fèves au lard, gruau, œuf et toast. Anne-Marie prend 2 pancakes au sirop d'érable.

Après le petit-déjeuner, nous retournons à la base d'hydravion, le pilote est déjà revenu et nous apprend qu'un canoë a déjà versé. Il ne sait pas son nom mais nous dit que c'est la personne qui était assise à coté de lui à l'avant et effectivement, c'est bien le parigo. Tout le monde est tordu de rire. Nous apprendrons plus tard qu'en descendant du flotteur de l'hydravion, il a sauté à pied joint dans le canoë (un des plus stables) et qu'il est tombé à l'eau avec toutes ses affaires qu'il n'avait pas jugé bon de mettre dans les bidons étanches. Nous chargeons l'hydravion et 4 autres personnes décollent à leur tour. Nous prendrons le dernier vol.