Métro à Pékin :
Très pratique (indications traduites en anglais), très rapide, très peu cher (on paie en fonction de la distance parcourue : nous avons fait des trajets entre 3 et 4 yuans, c’est à dire moins de 50 centimes d’euros), sécurisé (rien à voir avec le métro parisien). Bref, c’est très simple d’utiliser le métro à Pékin (surtout que nous avions une station de métro à 100 mètres de l’hôtel où nous longions) et il dessert tous les points d’intérêt touristique de la ville. Attention (mais c’est ce qui en fait sa rapidité) : les stations de métros sont assez éloignées les unes des autres (2 km environ) mais pour ceux qui savent un peu marcher, cela ne pose strictement aucun problème (de toute façon, Pékin est une très grande ville, même son centre historique est immense : il faut s’attendre à beaucoup marcher dans cette ville). A noter aussi qu’il faut passer un contrôle de sécurité (avec machine à rayons X pour les bagages) à l’entrée de n’importe quelle station de métro : se balader dans le métro pékinois avec un couteau suisse (par exemple), peut donc poser problème. Les liquides sont aussi contrôlés mais nous n’avons rencontré aucun problème avec une gourde remplie d’eau ou une bouteille de Coca-Cola (et beaucoup de Chinois se déplacent avec une gourde en plastique remplie d’une infusion).
Pour plus de facilité (pour éviter d’avoir à ajuster le prix en fonction du trajet, avant de sortir du métro), nous avons opté pour la carte de paiement rechargeable du métro de Pékin que l’on se procure dans les stations de métro contre 20 yuans de caution (qu’il faut se faire rembourser dans une station de métro particulière mais nous sommes revenus avec ces cartes en guise de souvenir). C’est la "carte + Pékin", c’est à dire la carte "一卡通+北京" . Il en faut une par personne (comme le tarif est fonction de la distance, il faut la passer à l’entrée et la sortie du métro) et pour nos 6 jours à Pékin, nous les avions chargées avec 80 yuans (chacune) et il nous restait moins de 10 yuans à la fin du séjour à Pékin.
Sur la route :
L’enfer ! Le jour où nous sommes allés sur la Grande Muraille de Chine, nous avons vu un accident à l’aller, et un au retour, avec une voiture sur le toit... Il y a bien des contrôles de vitesse automatique mais les Chinois ont des gènes latins, c’est certain, car ils ralentissent comme des malades pour passer 20 km/h sous la vitesse autorisée devant les portiques de contrôle, avant de repasser 20 km/h au dessus de la limitation, aussitôt le portique passé.
Sur autoroute, certains roulent lentement en restant scotché sur la voie de gauche et beaucoup d’autres conducteurs slaloment à toute vitesse entre ces voitures lentes et les nombreux camions (assez rapides), en utilisant toutes les autres voies, y compris la bande d’arrêt d’urgence.
En ville, les bouchons sont souvent monstrueux et le moindre espace entre deux véhicules est aussi exploité par les conducteurs pour essayer de se faufiler d’une voie l’autre, en forçant le passage (donc à Pékin, on est très bien dans le métro).
Heureusement, les infrastructures routières (du moins, celles que nous avons empruntées durant ce séjour) sont en bon état et parfois même surdimensionnées (ça fait bizarre de rouler sur des routes à 6 voies, en pleine campagne, complétement désertes) !
Le train :
Tout comme les stations de métros, l’accès aux gares est soumis à un contrôle de sécurité. Et là, ça peut devenir très ennuyeux (en fonction du zèle des personnes effectuant le contrôle ; même si ces personnes semblent généralement assez laxistes) car pour prendre le train, on voyage avec tous ses bagages où se trouve potentiellement un couteau !