Hébergements : (suite)

➔ Le "Yide hotel" à Pingyao : magnifique hôtel très calme, situé dans une vieille maison de Pingyao de 300 ans d’histoire. La chambre était typiquement dans la tradition chinoise, avec le grand, grand lit traditionnel chinois en briques (où l’on pouvait faire du feu en dessous ; d’accord, la literie est un peu dure mais ça ne nous a pas posé de problème). Petit déjeuner très correct mais assez occidental.

➔ Le "Grand Mercure Xi’an" à Xi’an : immense hôtel plutôt luxueux situé dans un ancien bâtiment administratif de pure style "communiste"... Bof ! Cet hôtel ne correspondait pas trop à notre style et il était situé dans un quartier un peu désertique côté restaurant et petite épicerie... Les restaurants de l’hôtel étaient les seuls accessibles à pied (heureusement, l’un était de cuisine chinoise). C’était le tout petit faux pas du séjour (un hôtel plus près du quartier musulman aurait été mieux situé pour trouver des restaurants). Magnifique buffet pour le petit-déjeuner (mais nous en avons profité qu’une seule fois sur les trois nuits, à cause de départs très matinaux).

Restauration :

C’est un peu le casse-tête chinois car tout se consomme en Chine, y compris les têtes de lapin, les pattes de poulet et quantité d’abats (et n’oublions pas les brochettes de scorpions, encore vivants avant leur passage dans une friteuse). Puis, après une première expérience peu concluante (mais pourtant délicieuse bien qu’un poil épicée), nous avons aussi exclu le poisson entier (avec ses arêtes) de nos expériences culinaires car en manger avec des baguettes est un sport que nous ne sommes pas arrivés à maîtriser (et encore, nous ne sommes pas totalement manchots avec des baguettes). C’était assez difficile de repérer ce que nous n’aimons pas sur une carte de restaurant en chinois, même avec des photos (et quand les menus sont traduits en anglais avec un outil de traduction automatique, ça donne des résultats parfois complétement à côté de la plaque).

Cependant, la diversité de plats que proposent les restaurants est souvent très grande et cela a joué en notre faveur pour trouver un plat qui nous plaisait. Mais tout voyageur averti sait qu’il faut généralement éviter les restaurants qui proposent trop de choix, car il s’agit souvent de plats industriels juste réchauffés dans les établissements en question (nous étions donc tout de même déstabilisés), sauf en Chine où il semble que cela ne soit pas le cas...

Cela dit, malgré ces petits inconvénients, quand nous nous sommes enfin décidés de plonger dans l’inconnu, sans forcément connaître le nom de ce que nous mangions, nous avons dégusté de très, très bons plats, des plats plutôt bons mais un peu gras et des plats, pas spécialement mauvais mais un peu trop épicés à notre goût (même Christophe qui aime manger épicé, trouvait que c’était parfois un peu trop). De manière générale, manger au restaurant en Chine ne coûte pas cher car pour environ 30 yuans, on peut déjà s’offrir un plat standard, très copieux et très bon ! Au fait, cela ne pose aucun problème de partager un plat en Chine car c’est la règle de base : les plats sont posés au milieu de la table et chacun se sert dedans à sa guise ! On commande tous les plats au début du repas (par "QR code" avec son smartphone si on sait lire le chinois ), puis les plats sont servis dans le désordre absolu, un plat sucré peut alors très bien arriver avant les plats salés. A noter à ce propos, que les desserts sont rares sur les cartes des restaurants.