De plus, il était tout à fait possible de passer par les sites internet officiels (et donc fiables) des théâtres pour acheter des places à un prix bien plus acceptable que le tarif pratiqué par "Comptoir des Voyages" (à titre informatique, nous avons payé 9.000 roubles la place sur le site officiel du Mariinsky alors que les agences de voyage locales, visibles sur internet, proposent déjà un tarif multiplié par deux... ; bref, même en prenant un taxi pour nous rendre au théâtre, nous avions énormément de marge avant d’atteindre le prix de "Comptoir des Voyages"). Anne-Marie a donc attendu la publication des programmes et l’ouverture des ventes sur internet pour aussitôt acheter des places. Le samedi 9 mars, elle a réservé des places pour un opéra, Carmen de Georges Bizet (en français, on arriverait peut-être à comprendre ?), dans la salle historique du Bolchoï à Moscou. Et le 18 mars, elle a pris des places pour un ballet classique dans la nouvelle salle du théâtre Mariinsky (puisqu’à la période de notre séjour à Saint Pétersbourg, il ne se jouait pas de ballet dans la salle historique du théâtre), pour voir la "Belle au Bois Dormant", ou plutôt la "Спящая красавица" puisqu’il s’agit d’un ballet de Marius Petipa et Piotr Ilitch Tchaïkovski représenté pour la première fois en 1890 au théâtre Mariinsky (on ne pouvait pas faire plus classique).

Si pour le Mariinsky, nous avons directement récupéré des e-billets, pour le Bolchoï, il nous a fallu retirer les billets aux caisses du théâtre avant la représentation (en présentant la preuve d’achat reçue par mail, la carte bancaire utilisée pour l’achat et les passeports dont les numéros avaient été enregistrés lors de l’achat des places).

Entre temps, le 12 mars, Anne-Marie avait rempli les formulaires de demande de visa et envoyé nos passeports à "Comptoir des Voyages" qui allait s’occuper du visa auprès de l’ambassade russe. Il ne nous restait plus qu’à potasser les guides de voyages (à noter qu’on trouve aussi des tas de sites sur internet, plus ou moins à jour, pour organiser un programme détaillé de visites en Russie) et nous mettre dans le bain en allant voir les chœurs de l’Armée Rouge en représentation le 2 avril à la Halle aux Grains à Toulouse (se rappeler de ne plus jamais prendre de billets à la dernière minute dans cette salle dont les piliers sont monstrueusement gros et masquent la vue vers la scène...).

Entrer dans ce palais, un rêve à réaliser !

Mais pourrons-nous vraiment entrer au Kremlin ?