Lionne dans le cratère du Ngorongoro

Samedi 2 novembre : Attache ta tuque avec d’la broche !

3h30 : le réveil sonne... C'est toujours le moment le plus désagréable du voyage mais comme le téléporteur n'a toujours pas été inventé, difficile de faire autrement. Cependant, comme il s'agit des vacances, c'est quand-même supportable  ! A 4 heures 15, le taxi arrive et nous amène rapidement à l'aéroport. En arrivant devant les guichets d’Air France qui sont encore fermés à cette heure très matinale (ce qui fait penser que "Vie Sauvage" est une agence bien parisienne car leurs documents de voyage conseillaient de se présenter à l'aéroport 3 heures avant un vol KLM), une longue file d’attente est déjà formée et la plupart des personnes qui attendent sont des participants à un voyage de groupe. Cependant, l’une des bornes automatiques accepte de reconnaître nos passeports, une première depuis que celles-ci ont été mises en service (et ça ne date pas d’hier). Mieux, nous arrivons même à imprimer nos cartes d’embarquement et nos étiquettes bagage ! Reste toutefois à attendre l’ouverture de l’enregistrement (qui n’a toujours pas commencé à 5 heures du matin) pour déposer nos bagages. Quand ce moment arrivera, ça risque d’être assez folklorique car, en fonction de la porte de l’aérogare par laquelle les voyageurs arrivent, deux files d’attentes se sont en train de se former, pour se rejoindre finalement en une seule...

Quand les guichets d’enregistrement ouvrent enfin, nous profitons du bordel engendré par le groupe (entre ceux qui étaient déjà enregistrés, ceux qui ne le sont pas, et l’agent Air France qui bloque l’accès aux guichets à ceux qui n'ont pas de carte d'embarquement, c’est la débandade totale dans la file d’attente), nous en profitons pour passer au plus vite. Nous passons ensuite sans problème le contrôle de sécurité au hall D et nous rejoignons alors rapidement la salle d’embarquement. A 6 heures du matin, nous sommes dans l’avion et celui-ci est poussé sur le tarmac à 6h05. Après un petit peu plus de deux heures de vol pendant lesquelles nous avons mangé un petit sandwich au fromage de Hollande, tout en étant bien secoué (une grosse tempête arrive sur l’Europe), nous atterrissons à l'aéroport d’Amsterdam sur une piste éloignée de l’aérogare, après avoir survolé la mer du nord et ses champs d’éoliennes.

Le contrôle automatique des passeports entre la zone Schengen et la zone internationale de l'aéroport d'Amsterdam est fonctionnel et rapide (il n’y avait aussi pas grand monde). Cela nous laisse donc un peu de temps pour errer dans les magasins d’électronique en "duty free" (où nous aurions dû acheter un petit casque audio, plutôt que regarder les stabilisateurs pour smartphone ), mais nous ne tardons pas à rejoindre notre salle d’embarquement envahie par des Québécois sur le départ pour un voyage humanitaire finissant néanmoins par un safari. Cela leur revient moins cher de passer par Amsterdam que par New-York (et c'est aussi moins contraignant). Après avoir embarqué dans l'avion vers 9h40 du matin, le pilote nous annonce qu’en raison de la météo (il faisait encore assez beau sur Amsterdam quand nous avons atterri à 8 heures du matin, mais la tempête nous a rejoint), le décollage est retardé de 40 minutes (car la pluie dégrade les performances de l’avion, un Boeing 787 Dreamliner, aux sièges assez inconfortables en classe économique).