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TANZANIE du 2 au 17 novembre 2019
Voyage du 2 au 17 novembre 2019
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lundi 4 novembre : (suite)

Après un long moment à attendre les bâillements des hippopotames, nous laissons ces mastodontes à leur marre de boue pour rejoindre l'aire de pique-nique de Ngoitokitok. Nous croisons alors un chacal doré, une espèce que nous n'avions encore jamais observée. L’aire de pique-nique se situe à côté d'un petit lac où un hippopotame laisse parfois le haut de son dos émerger, mais ce sont surtout les oiseaux qui cohabitent avec les humains à cet endroit : les tisserins entrent dans les 4x4 pour chercher des miettes. Khalid nous conseille d'ailleurs de manger à l'intérieur du véhicule, pour mieux appréhender les tentatives de vol des tisserins, mais aussi celles des milans qui tournent autour du point d'eau : avec ce rapace, ce n'est pas certain d’arriver à conserver aussi facilement nos sandwiches qu'avec les tisserins ! Après avoir avalé le contenu de nos "lunch boxes", nous parcourons à pied les rives du lac, pour photographier ibis sacrés, oies du Nil et autres pintades de Numidie. Un cobe Defassa s'est même approché assez près, pour qu'on puisse le photographier sans problème.

Reparti en safari, après le pique-nique, nous croisons un éléphant solitaire et peu après, vers le centre du cratère, Khalid essaie de nous montrer un rhinocéros mais celui-ci est trop loin. Aux jumelles, ou au 400 mm, nous arrivons cependant à distinguer sa corne (mais les photos ne seront pas exploitables ; de plus, avec la chaleur renvoyée par le sol aride, le flou est encore plus accentué par la diffraction de l'air). Du coup, Khalid fait demi-tour et rejoint la forêt d'acacias située près de la falaise sud-ouest du cratère, la "Lerai Forest". Nous espérions y voir des girafes mais cette forêt est le territoire de babouins et des deux éléphants, accompagnés de quelques vautours et marabouts. Après avoir traversé cette étendue boisée, nous croisons la route d'une autruche mâle, d'une outarde et d'un phacochère perché sur une butte de terre.

Ça commence alors à sentir la fin de la journée de safari (ce qui est un peu râlant car la lumière commence seulement à être magnifique) car Khalid remet le turbo... Il retourne à toute vitesse vers les hippopotames. Mouaih, pourquoi pas ? Mais notre chauffeur a une très bonne raison de revenir à cet endroit : trois magnifiques lionnes sont couchées dans l'herbe, aux abords de la marre aux hippopotames. Deux sont assoupies de l'autre côté de la mare par rapport à la piste où nous nous arrêtons mais l'une est allongée à 20 mètres de la piste, même pas ! Nous avions tant vu de reportages sur les prédateurs du Ngorongoro (réputés pour être très proches de leurs proies à cause de la faible étendue du cratère) mais, à part quelques hyènes, aucun chat n'avait jusqu'alors montré le bout de ses moustaches. C’est maintenant chose faite et elles sont magnifiques (puis, la lumière est parfaite).

Bien évidemment, après être restés un long moment auprès des lionnes, il nous faut ressortir du cratère avant 18 heures. Pour cela, Khalid reprend la direction de l'aire de pique-nique, avant de bifurquer sur une piste qui part vers l'est de la caldeira, ce qui nous permet de faire des dernières photos d'un aigle fascié posé sur une pierre au bord de la piste, mais aussi de zèbres, de buffles et d'une femelle phacochère accompagnée de deux minuscules bébés ! Elle traverse la piste juste devant nous, avant de se coucher dans les hautes herbes sèches et de disparaître d'un coup, en marche arrière. Elle vient de rentrer dans son terrier creusé à deux mètres du bord de la piste. C'est magique !

Nous passons la barrière marquant la sortie du cratère à 6 heures moins le quart (personne ne vérifie quoique ce soit). Nous sommes donc restés 6 heures et demie dans la caldeira (bien que nous soyons toujours dans l'aire de conservation du Ngorongoro). Nous aurions bien aimé que cela ne se finisse jamais... Après avoir récupéré notre chambre au "Ngorongoro Sopa Lodge", nous nous dépêchons de prendre une douche, pour rejoindre au plus vite la piscine du lodge (l'eau doit être froide, même si nous ne l'avons pas testée), d'où nous admirons le coucher de soleil sur le cratère. La vue est magnifique ! Nous espérons que demain matin, le lever de soleil sera tout aussi exceptionnel... Cela dit, la vue depuis la terrasse (vitrée) de la chambre était tout aussi belle et nous pouvions même observer quelques cobes en train de brouter sous les fenêtres des chambres.

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"Manyara & Ngorongoro (7 / 8)"
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