Mardi 5 novembre : (suite)
Après être arrivé à sortir de l’amas de voitures stationnées le long de la piste pour observer les lions, Khalid nous conduit vers une rivière, une oasis où les animaux sont très nombreux : hippopotame dans l’eau, zèbres sur les rives, girafes au milieu des zèbres... De nombreux marabouts sont posés sur les branches d’un arbre : ça doit certainement être un maraboutier . Tout proche, un aigle martial se laisse photographier sous toutes les coutures avant que Khalid traverse la rivière pour aller voir de plus près des éléphants occupés à démonter un palmier. Un peu plus loin, des mangoustes naines se mettent à l’abri dans une termitière à notre arrivée. C’est le paradis pour les photographes animaliers, surtout avec la belle lumière du soleil couchant !
Comme l’heure tourne, nous repartons vers 18 heures en direction du camp et notre route repasse forcément par la famille de lions. Ceux-ci se sont installés au milieu de la piste, certainement pour profiter de la chaleur emmagasinée par le sable de la piste. Nous découvrons alors que la famille comprend un quatrième lionceau qui préfère rester dans les hautes herbes, pendant que ses frères et sœurs dorment sur la piste. Vers 6 heures et demie, il faut pourtant quitter ces fauves, à regret... Nous serions bien restés plus longtemps mais la nuit va tomber et nous ne pourrons plus les photographier (Khalid n’avait aussi pas spécialement envie de repartir, il était aussi content que nous de voir les lions ; d’ailleurs, tout le long de la journée, il nous a laissé tout le temps que nous voulions près des animaux, c’était génial !).
En rentrant au camp, nous nous dépêchons d’aller déposer nos appareils photos dans la tente (et de nous débarbouiller la figure sans prendre de douche), pour revenir mettre en charge la batterie du caméscope d’Anne-Marie (on ne peut pas recharger dans les tentes, juste équipées d’un petit panneau solaire suffisant pour la lumière, mais des prises de courant sont mises à disposition dans le bureau du camp pour recharger les batteries). Les hôtes du camp (dont un groupe d’Allemands) attendent l’heure du repas devant un feu de camp, en grignotant des pop-corn. Pour signaler le début du service, un serveur vient nous donner le menu près du feu de camp : soupe de potiron, salade, pommes de terre, chou-fleur et brocoli sautés, petits pois, bœuf en sauce et côtes de porc, le tout servi à profusion et en même temps (à l’exception de la soupe, quand-même). En dessert, mousse au chocolat et morceau de pastèque. Le seul hic : la bière Kilimandjaro que nous avons bue, sans bulle (déjà que cette bière n’est pas terrible, sans bulle, elle n’est vraiment pas bonne, mais elle était fraîche...). Nous sommes les seuls à manger sans notre chauffeur : Khalid ne voulait pas ! Ça aurait été avec joie de partager le repas avec lui, mais nous respectons son choix.
Météo de la journée :
A 7 heures, nous étions dans les nuages, sur les hauteurs du Ngorongoro, puis ça s’est dégagé. Grand bleu en sortant du Ngorongoro. Quelques petits nuages dans le Serengeti qui ont grossi en début d‘après-midi, avant de presque disparaître en fin de journée. Il a fait chaud au Serengeti, avec du vent (qui secoue un peu la tente qui fait du bruit).
Mercredi 6 novembre : Ne réveillez pas le chat qui dort !
Après une nuit un peu bruyante (un lion a rugi là-haut sur la colline, derrière le camp), lever 7 heures du matin, petit-déjeuner à 7 heures et demie (un cuisinier se tient à disposition au bout du buffet pour préparer omelettes et crêpes) et le plus important (hormis les tisserins qui nichent à côté de la tente restaurant et qui profitent aussi du buffet du petit-déjeuner), départ en safari à 8 heures du matin. Après avoir croisé le chemin d’une hyène qui rodait à proximité du camp, et avoir pris tout de même en photo des gnous et des zèbres, Khalid met le turbo pour rejoindre au plus vite un guépard. Celui-ci est un peu éloigné de la piste et disparaît régulièrement sous les hautes herbes, pour ne sortir la tête que de temps en temps, les babines ensanglantées. Visiblement, ce guépard venait de chasser et il surveille les environs entre deux bouchées.