Un des nombreux chats de "Stone Town"

Mercredi 13 novembre : Y a-t-il un co-pilote dans l’avion ?

Nous quittons le lodge à 8 heures du matin (avec des "lunch boxes" en carton dont s’est occupé Khalid), pour deux heures de route jusqu’à l’aérodrome d’Arusha. Nous y arrivons avec un peu d’avance et Khalid nous propose de passer par un magasin de souvenirs, ce que nous refusons (nous saurons d’ici peu de temps si nous allons avoir un problème de poids avec nos bagages mais pour le moment, mieux vaut éviter d'en rajouter dans nos sacs). Après lui avoir remis son pourboire sur le parking de l’aéroport, nous quittons Khalid qui est bien content de se débarrasser de nous car il va rejoindre sa famille. Il nous laisse alors avec un employé de "Leopard tours" qui s’occupe de notre enregistrement. Dans un sens, heureusement qu’il était là, car seuls nos deux sacs en soute sont pesés (sur une vieille balance) ! Quand cet employé de "Leopard tours" nous rend nos passeports, nous découvrons nos "carte d’embarquement" : deux morceaux de papier remplis manuellement, sans numéro de vol... Nous savons juste que nous volerons finalement sur Flightlink, au lieu d’"Air Excel" comme cela était indiqué sur les billets à notre arrivée en Tanzanie.

Nous surveillons ensuite nos bagages de près : le mieux est d’essayer de monter dans l’avion où seront embarqués nos sacs ! Avant de passer dans la "salle d’embarquement", un peu après 11 heures du matin, nous mangeons nos "lunch boxes" (pas terribles, nous en avons jeté un peu car le poulet grillé était trop sec, le sandwich au jambon aussi, mais il y avait aussi plein de crêpes, un carré de chocolat et une banane, nous ne sommes donc pas morts de faim ) et nous faisons quelques achats au magasin de souvenirs de l’aérogare (comme un petit rhinocéros en pierre sculptée, celui qui figure sur la page de sommaire de ce carnet de voyage).

Pour accéder à la "salle d’embarquement" (qui ressemble à un préau abritant des rangées de sièges, ce qui n’est pas si mal par rapport aux aéroports parisiens), nous repassons nos sacs cabine aux rayons-X. Vu le peu de sérieux de ce contrôle, et comme nous en avons déjà passé un en entrant dans l’aérogare, les gestionnaires de l’aéroport d’Arusha pourraient le supprimer. Mais au moins, nous n’avons pas à vider le contenu de nos sacs, alors pourquoi se plaindre ?

Au début de notre attente sous ce préau d'embarquement, peu de personnes y attendaient. Puis, celui-ci s’est rempli au fur et à mesure de l’arrivée de plusieurs avions. Leurs passagers ne se rendaient pas dans le hall d’arrivée de l’aérogare mais venaient attendre sous ce préau (ça devait être des personnes en correspondance). En allant aux toilettes (situées à côté du hall d’arrivée que l’on rejoint en longeant à pied le tarmac où sont garés les avions ; on pourrait aller n’importe où, sans le moindre problème, dans cet aéroport), Anne-Marie repère un avion de la compagnie Flightlink. C’est peut-être dans celui-ci que nous embarquerons à 13 heures, heure présumée du décollage pour Zanzibar ? Cela semble se confirmer quand un employé de l’aéroport charge nos sacs dans un chariot siglé Flightlink. Mais quelques minutes plus tard, nos sacs sont débarqués de ce chariot qui est alors amené à l’avion qu’avait repéré Anne-Marie... Bon, ce n’était pas notre avion, mais nous n’en voyons pas d’autre ? Des personnes testent alors le micro et les haut-parleurs de la salle d’embarquement, mais finalement, les employés des différentes compagnies appellent leurs passagers à haute voix, le plus souvent couverte pas le bruit des appareils au décollage... Le bordel le plus absolu règne dans le préau de l’aéroport d’Arusha !